Mon écureuil

Pour ceux qui lisent, il est toujours ici, pour ceux qui découvrent, j’ai toujours mon écureuil qui me rend visite.
Si, si, si!!!
Un écureuil roux au panache bien fier, vif, toujours très sauvage.
Quoique avec le temps il s’enhardit.

Désormais, il n’hésite plus à traverser…la terrasse!

Ce midi, dans ma cuisine, un café noir au bout des lèvres(Tsssss!!! j’ai dit un café noir dans ma cuisine), mon oeil est attiré par un mouvement, oui, d’abord, c’est un sentiment furtif, quelque chose a bougé là!!!

Une demi-seconde de concentration, hop! c’est mon écureuil!

Une demi-seconde de plus pour l’observation, hop! il a disparu.

C’éait un bout de bonheur tout simple, un écureuil sur ma terrasse, moi qui petit m’appliquais à dessiner ce petit animal que j’imaginais grand au moins comme un renard, avec une magnifique queue rousse en panache (je parle de l’écureuil…quoique, magnifique aussi 😛 ) et voili, j’en ai un petit bout en panache qui passe là, chaque jour.

Un sourire, juste là, chaque jour.

 

La voyageuse

squirel

 

Ce midi, sur la terrasse ensoleillée, je musardais.
L’ambiance était propice à la flânerie.
Le ciel était d’un bleu franc, un bleu charmeur, comme pour vous faire oublier que l’automne était là.
Je buvais mon café, je savourais l’instant. J’avais tout juste lu à peine une dizaine de pages de mon nouveau bouquin « La voyageuse ».
Je contemplais à nouveau le bleu azur, l’automne était bien là, un nuage de coton, à peine, s’était accroché dans les branches du « Prunus ». Faut dire qu’il avait un drôle d’air, le Prunus de début d’automne, des feuilles en partie basse, mais plus un ramage en partie haute, comme une tête à demi chauve, ou alors une coupe en brosse, et le nuage, comme accroché par le vent dans ses branches.
Un bruit de feuilles me fit baisser le nez. Ce n’était pas le vent, non, un animal, sûrement. Je ne l’ai pas vu de suite. C’était un écureuil, tout roux, avec son joli panache qui jouait au pied du Prunus. L’animal espiègle semblait m’ignorer, il fit le tour du tronc, pris la position de la statue, l’air de rien, puis, hâbleur, fila dans la pelouse sous mon regard médusé.
Sans s’attarder, il s’enfuit baguenauder dans la haie un peu plus loin.
J’ai repris ma lecture de « la voyageuse », mon café au coin des lèvres, un moment de bonheur à la saveur d’automne.

Comme le bleu du ciel!