Une fleur bleue mauve

artichaut

 

Une fleur à manger…

Cet été dans le jardin familial, dans un recoin, quelques choux à sucer comme dirait mon petit neveux (bon, l’est devenu fort grand maintenant).

Cet été dans le jardin familial, dans un recoin, quelques fleurs au plumetis léger qui me rappelle une histoire.

Cet été dans le jardin familial, dans un recoin, des artichauts en fleurs à faire découvrir à la tribu.

Cet été dans le jardin familial, dans un recoin, des fleurs oubliées à croquer!

 

Les mots bleus

motsbleus

En passant, du chanteur Christophe, « les mots bleus »

Les mots bleus

Les mots bleus
Ceux que l’on dit avec les yeux
Un brin amoureux
Les yeux dans les yeux.

Il est six heures au clocher de l’église
Dans le square les fleurs poétisent
Une fille va sortir de la mairie
Comme chaque soir je l’attends
Elle me sourit
Il faudrait que je lui parle
A tout prix

Je lui dirai les mots bleus
Les mots qu’on dit avec les yeux
Parler me semble ridicule
Je m’élance et puis je recule
Devant une phrase inutile
Qui briserait l’instant fragile
D’une rencontre
D’une rencontre

Je lui dirai les mots bleus
Ceux qui rendent les gens heureux
Je l’appellerai sans la nommer
Je suis peut-être démodé
Le vent d’hiver souffle en avril
J’aime le silence immobile
D’une rencontre
D’une rencontre

Il n’y a plus d’horloge, plus de clocher
Dans le square les arbres sont couchés
Je reviens par le train de nuit
Sur le quai je la vois
Qui me sourit
Il faudra bien qu’elle comprenne
A tout prix

Je lui dirai les mots bleus
Les mots qu’on dit avec les yeux
Toutes les excuses que l’on donne
Sont comme les baisers que l’on vole
Il reste une rancœur subtile
Qui gâcherait l’instant fragile
De nos retrouvailles
De nos retrouvailles

Je lui dirai les mots bleus
Ceux qui rendent les gens heureux
Une histoire d’amour sans paroles
N’a pas besoin du protocole
Et tous les longs discours futiles
Terniraient quelque peu le style
De nos retrouvailles
De nos retrouvailles

Je lui dirai les mots bleus
Ceux qui rendent les gens heureux
Je lui dirai tous les mots bleus
Tous ceux qui rendent les gens heureux
Tous les mots bleus

Où es-tu?

escapade

Mi-octobre déjà !!!!!!!!!!!!!!
Pfffffffffffffffff!!! Le temps passe trop vite, c’est un lieu commun, mais c’est comme la météo, une rengaine que l’on se répète presque étonné, le temps file à une vitesse! Si on n’y prend garde, je pense même que l’on ne pourrait plus le suivre.
Perdu de vue! TGV, donc comme voyage en train, ou encore Très Grande envie de te Voir. Je voyage à une vitesse folle pour ne pas perdre de temps, histoire d’en rattraper un peu, tu sais celui qui file trop vite. Me voili en TGV, le nez en l’air dans le ciel bleu, un magnifique ciel bleu d’octobre. Bleu-octobre, tu connais pas cette couleur. Maaaaaaaaaaaaaaaaaaa! Trop beau ce bleu, comme un morceau de tes yeux, un clin d’œil céleste d’un mois d’octobre pas comme les autres. D’habitude, à l’approche de la toussaint, bientôt on dira à l’approche d’halloween,
Voilà, tout change, même la couleur du ciel en octobre. Désormais il faudra dire bleu-halloween..
Le ciel est bleu-Halloween, encore un truc mythologique, en fait on vit une époque incroyable sans le savoir, nous sommes des acteurs mythologiques. (hi hi hi, moi c’est « goblin » et toi?)
Avant de monter dans ce TGV, je suis passé par le kiosque pour acheter une revue. J’en suis ressorti avec un bouquin. J’ai hésité devant un ouvrage « érotique » écrit par une femme (j’ai oublié le titre et l’auteur, mais il vient de sortir en poche et meuble toutes les devantures des kiosques de gare). Finalement j’ai opté pour un autre bouquin, inutile d’exacerber une libido déjà… (tiens à ce propos, Mmhmmm, bon c’est tout t’imagine le reste). « Où es-tu? » c’est le titre du bouquin d’un certain Marc Levy. J’accroche très bien à cette écriture fluide sans prétention.
Quoi quoi quoi, t’as rien pu imaginer ! Ah la la la la! quel manque d’imagination! Je te raconte:
Sitôt annoncé le terminus, je glisse rapidement un sms à son attention, « rdv à la terrasse du bar « la Farfadelle » dans 10mn, baisers torrides. Je saute du train, croise un joli brin de fille blonde, et hop me glisse telle une anguille dans la foule immense. Foule sentimentale, soif d’idéal Mmmhm J’aime bien « la souch » parfois. Ah la la la la, c’est pas une foule, c’est carrément une émeute, genre sitting devant le tableau d’annonce des départs ! Euhhhhhhhhhhhhh, c’est où la sortie ??? C’est que j’ai rdv moi!
Ah ouf enfin, vite trois rues sur le côté, ouahhhhhhhhhhhh quel soleil, ébloïscent (cherche pas ds le dico, c’est une création), genre soleil blue, sans doute la lumière bleu d’octobre, un soleil bleu-halloween. Ah! voilà! t’es déjà là! Tu m’aperçois et tu te lèves, je laisse tomber mon sac et je t’enlace là dans la rue, je ferais bien plus encore…, la main dans ta nuque, un long baiser, une éternité, une infinité, mmmhmmm encore et encore. Tu me fais alors! thé, café ou sucré! Hi hi hi, je ferai bien sucré-salé de suite, « café » dis-je l’œil pétillant. Et nous voici en terrasse, en train de savourer un morceau d’arrêt sur image, comme si le temps n’existait pas, une éternité, les doigts enlacés, le genou frôleur, le pied curieux. Ah la la la la! Que c’est capricieux ce temps qui passe, tantôt figé, tantôt insaisissable! Tu lèves le nez, tu souris avec les yeux, c’est bien connu, ce sont les femmes qui intriguent, les hommes succombent. Et nous nous entraînons à l’intérieur, 1er étage, porte gauche au numéro 107… Une chambre couleur bleu-halloween, pour un moment de plaisirs sucrés-salés, genre caresses savoureuses et baisers humides! La dentelle qui glisse, la peau au goût vanille. Agacement du téton, découverte furtive, langue agile, Ah! c’est curieux, je me dis que t’imagine déjà mieux. Fusion des corps, chevauchée hors du temps!
Cette escapade érotique aura duré trop peu de temps, que c’est capricieux ce temps qui passe!
L’heure de se séparer, un moment couleur d’acier, bleu-acier, bleu TGV atlantique.
En route vers l’ouest, le ciel est encore plus bleu avec ce soleil incroyable qui va se coucher dans 3 mn. 3mn d’éternité, un instant magique, partagé à distance sans le savoir, que c’est capricieux ce temps qui passe, un espace de mythologie, un soleil arrogant qui s’enfonce dans l’horizon, un acte sexuel, une pénétration sans pudeur, en spectacle sur grand écran à 360 degrés, devant des millions de personnes, comme un don d’ubiquité.
Le train file à vive allure, comme pour concurrencer cet astre insolent qui se donne en spectacle! A y réfléchir, tel une flèche, un objet phallique à l’horizontale, acteur de l’intérieur! Des voyageurs spermatozoïdes.
Terminus tout le monde descend, c’est fou ce que le temps passe vite, comme un caprice!