Jardinier du dimanche

Passé les seins de glace, pardon, les saints de glace je me suis précipité dans mon jardin.

Oui, je ne suis pas très organisé, je fais selon l’humeur mes activités de jardinage, je fais en fonction du temps libre, je fais en fonction du temps tout court.

En fait, j’y passe très peu de temps.

Mais un peu quand même.

Ma principale fierté de jardinier du Dimanche, c’est de planter mes tomates et d’obtenir les plus belles du quartier.

Carla Bruni pourra s’en inspirer pour un prochain titre.

Vi, je me débrouille très très bien en tomates, ou alors les jardiniers alentours n’y connaissent rien en tomate.

Mais si, tu verras, j’aurais bien les plus belles, un peu de terre dans les veines depuis l’enfance 😉

 

12 pieds, me manque juste des pieds « tomate cerises » que je n’ai pas trouvés suffisamment « sains » dans ma jardinerie, je chercherai sur le marché la semaine prochaine.

Et je passerai les voir… Piouuuu !!! cette année, pas très souvent hélas, j’espère qu’elles tiendront mes promesses !

Naud

Ce matin, petit parcours de santé dans les environs autour d’un plan d’eau. L’ado Benjamin suit, en footing ! Vi, c’est possible de courir avec son ado Benjamin un dimanche matin. D’accord, il y a une greffe musicale au niveau des pavillons, mais quand même, l’ado vient sans trop rechigner. Les motivations sont à chercher sous je ne sais quel ressort. Probablement ai-je dû lâcher innocemment il y a quelques temps que courir renforçait la ceinture abdominale, ou encore raffermissait les muscles fessiers. Je ne me souviens plus exactement de tout ce que j’ai pu dire sur les bienfaits de l’exercice physique. Le résultat est là, l’ado Benjamin accompagne son père dans un footing matinal. Et là, surprise du printemps, la senteur envahit soudain notre chemin. Une odeur un peu âcre mais pas tout à fait, une odeur fertile, oui c’est le mot qui convient. C’est une odeur d’enfance et chacun sait que ce sont les senteurs qui s’inscrivent le plus durablement quelque part entre cortex et synapses. C’est une odeur de guéret tout frais, une odeur qui emplit les narines sans que l’on comprenne exactement d’où vient l’effluve. Il faut quelques secondes au cerveau pour relier tout un tas de souvenirs épars. C’est bien de la terre dont il s’agit. Un regard qui balaie l’horizon de droite à gauche et qui soudain s’arrête. La terre fraichement retournée, labourée, hersée pour se transformer en guéret soyeux est prête pour le semis. Ce matin, notre footing sent le guéret, et c’est un plaisir doux.

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