On reste seuls au monde

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Source :www.orchidee-poitou-charentes.org/article1304.html / Jean-Pierre Ring

Je quitte la ville des gens pressés, enfin, j’essaie. Je ne sais pas pourquoi, mais là, les gens pressés de la grande ville sont tous ralentis !!!

Tu sais, hier, ils ressemblaient à des chenilles qui avancent pas à pas, ben je crois que c’est vrai, ils avancent vraiment comme des chenilles, en l’occurence, avec la pluie fine, ce serait plutôt des escargots.

J’ai mis un CD Indérendances en fond sonore. Je suis fatigué, et je me laisse porter par la vague, direction le Sud. Pffffffffffff!!! je ne serai jamais arrivé à l’heure ce soir, tu te rends compte, çà fait plus d’une heure maintenant, et suis toujours avec ces gens pressés, dans un mouvement genre « ralenti » à la télévision, à ce rythme, je vais m’endormir. Le soleil couchant est superbe comme à son habitude, je suis seul dans les bouchons.

Le jeune Jo me fait sourire, « On reste seuls au monde ». Je lis la pochette (ben vi, vu l’allure j’ai le temps !, Edition spécial été-paris-plage, N°11, On reste seuls au monde…). Il y a aussi d’autres jolies trouvailles. Je déambule, et en écho « ého! vieux jo! », les douces voix de chanter, et je ris. Enfin! A10, cap à l’Ouest! Je crois que les gens pressés allaient tous très lentement côté Sud, la circulation est fluide, je cligne des yeux, je n’ai pas mes lunettes de soleil, et là, à l’horizon, il me fait de l’oeil. La pluie fine s’est arrêtée de tomber. Il va faire beau. Plus tard, j’ai fait une rencontre.

Pause pour me sustenter rapidement, rien de très consommable, salade et surtout un café !!! Au moment de repartir, j’ai fait une rencontre, c’était, ah! comment déjà, dans blanche-neige et les sept nains !!! C’est le « Prof », une barbe blanche incroyable, comme celle du père Noël, mais en vrai ! Il sort devant moi, comme une apparition, à moins que ce ne soit le Grand Schtroumpf… Sauf qu’en guise de bonnet, le personnage porte une caquette très verte. Il s’était sans doute égaré.

Plus tard, j’ai fait une rencontre. Je suis arrivé dans la nuit, la pluie fine avait tapissé le sol d’une jolie brillance qui se reflétait dans le halo des phares. J’allais couper le moteur quand j’ai remarqué deux diamants brillants immobiles (t’as déjà vu des diamants mobiles toi !) Je coupe le moteur, je laisse les phares, il faisait déjà tard, un crapaud m’attendait…avec des yeux tout verts.

7 réflexions au sujet de « On reste seuls au monde »

  1. J’aime bien ton sens de l’observation, et cette façon naturelle de voir au-delà du regard, de l’apparence. Tu donnes un sens aux communs des mortels, comme si chaque chose était là par dessein, juste pour être enrobée d’un peu de ta poésie le long d’un blog…
    C’est bien ! 🙂

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