Juste un peu de lumière dans la nuit, une bougie allumée, un courant d’air et hop! l’éphémère lumière s’enfuit, un clin d’oeil et hop! elle allume la pupille.
Lumière d’un soir pour une étoile.
🙂
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Coeur
Suffit d’une bougie
Pour éclairer le monde
Autour duquel ta vie
Fait sourdement sa ronde,
Coeur lent qui t’accoutumes
Et tu ne sais à quoi,
Coeur grave qui résumes
Dans le plus sûr de toi
Des terres sans feuillage,
Des routes sans chevaux,
Un vaisseau sans visage
Et des vagues sans eaux.
Mais des milliers d’enfants
Sur la place s’élancent
En poussant de tels cris
De leurs frêles poitrines
Qu’un homme à barbe noire,
-De quel monde venu?-
D’un seul geste les chasse
Jusqu’au fond de la nue.
Alors de nouveau seul,
Dans la chair tu tâtonnes
Coeur plus près du linceul
Coeur de grande personne.
Jules Supervielle
Ce poème finit un peu tristement, mais Supervielle est un de mes auteurs préférés. 🙂
Ah! un joli coeur de la capitale des Gaules de passage, merci pour le poème 🙂