Je jardine, un brin sauvage

coquelicotLubie d’un lutin jardinier pas très discipliné!

Dans mon allée, cet hiver, j’ai remarqué des pousses inhabituelles.
Je ne reconnaissais pas vraiment le feuillage, mais je savais que je le connaissais.

C’était comme une personne que tu croises, que tu connais mais que tu dois saluer sans te remémorer son prénom! Le genre de situation qui te liquéfie…

« Vi, ben moi, çà m’arrive pas encore, suis beaucoup plus jeune ! »

Intuitivement, quand était venu l’aube du printemps, je n’avais pas épandu l’herbicide fatal, en me disant, c’est sûr, cela va surprendre.

La reine des blés m’avait bien dit de je devrais m’occuper de nettoyer un peu cette allée mais je m’étais perdu en activités dilatoires bloguesques.

Et là, il y a quelques jours, j’ai eu un éclair de lucidité.

« Ah! Bon, çà t’arrives donc! »

Ce sont des coquelicots…

Je vais avoir une allée bordée de coquelicots.

Ils sont là, dodelinant de leur tête plumeteuse. Une sorte de point d’interrogation végétal, un bouton prometteur.

« Hum! T’es pas obligé de prendre des métaphores… »

Nan, je t’assure, une allée remplie de coquelicots qui s’épanouissent le matin et disparaissent le soir même.

J’avais oublié combien cette fleur était éphémère. L’homme est une belle invention à oublier. Cela lui permet de s’émerveiller avec bonheur comme un lutin.

C’était les mauvaises herbes dans mon allée.

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PS: Pour ceux qui attendaient une digression en forme de délire plus, comment dire, Hum! Plus coquin, il faudra attendre un prochain voyage en TGV, très sage.

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20 Minutes pour le petit déjeuner

20Mn

Ce matin, en sortant du train, au bas des escaliers, je prends le gratuit, privilège parisien du journal gratuit à consommer sur le pouce, en 20 minutes!

Vi, tu sais, un p’tit journal au format A4, facile à feuilleter, à lire distraitement.

Et là, ce matin, la maquette a changé! Enfin, c’est ce que je me dis intérieurement.

Le titre de une est accrocheur,
« coup de barre encore trop de victimes »
, je m’attends à un fait divers, un événement à faire des gorges chaudes comme sait le faire l’ensemble des media, mais quelque chose ne va pas ce matin, j’ai un sentiment bizarre avec cette une.

Je lis plus avant, une blague de potache, un publireportage sur les bienfaits d’un changement alimentaire au petit déjeuner, un encart sur une statistique du credoc qui rappelle que 10% seulement des français déjeune correctement.

Tiens, je fais partie des 90% ce matin car j’ai mangé très tôt sur le pouce.

Ah! Un edito ! Une charmante journaliste pointe son superbe minois, genre couverture glacée, Maaaaaaaaaaaaaa! C’est un plaidoyer pour un petit déjeuner équilibré! sous la plume d’une diététicienne, une diététicienne mignonne qui se fait une pige dans 20 minutes, pourquoi pas, donnons lui ce crédit, je suis du genre naïf!

Je recule le gratuit du bout de mon nez, reparcours rapidement la page et réalise que le gratuit vient de se payer une page de publicité entière à la solde d’un annonceur qui lance ses biscuits pour petit déjeuner.

Je n’en crois pas mes yeux!

Et dire qu’ils font l’éloge de la lenteur, des sucres lents, vi ben là, c’est moi qui suis lent.

« Pffff! c’est vrai quand même »

N’en rajoute pas, je vais me prendre un grand crème et un croissant au zinc du quartier…

ptidej

Plumetis

plumetis

Parfois, tu peux passer des milliers de fois près d’une personne, d’un objet, d’un détail sans jamais le remarquer. Cela peut durer des minutes, des heures, des jours, des années, tout dépend, mais quand tu réalises d’un coup, c’est comme une révélation.

Je suis sûr que tu l’as déjà vécu.

Souvent, cela concerne le changement continu, un élément qui finalement se modifie beaucoup mais en mode graduel, régulièrement, pas à pas, petit à petit, progressivement.

« Oui, bon, j’ai compris ! »

Donc si tu vois bien, c’est un peu comme, l’arbre qui porte déjà des embryons de fruits, la fleur qui vient d’éclore, le panneau publicitaire qui a changé de logo, ta fille qui a grandi (Maaahhaaa! Réveille toi, mais alors elle s’envole de chez first!), ton regard qui s’est plissé imperceptiblement.

« Hum! Imperceptiblement! Je confirme, t’as pas dû remarquer le détail qui marque! »

Je me tais, comme tu sais, il est des silences qui en disent longs :P.

Je reviens au fil de mon histoire.

« Ah! Bon! Y avait donc un fil! »

Vi, ben si tu interromps à tout bout de champs, forcément, le fil s’emmêle…

Chez moi, dans ma descente de garage j’ai découvert un joli bleu incroyable. Quelque chose que tu ne peux pas imaginer possible.
Figure toi que la descente est recouverte d’un bitume genre macadam lambda, et tous les jours, au moins une fois, la voiture emprunte ce passage.

« Évidemment! Une voiture qui sort et entre dans un garage, franchement!!! Et puis çà doit faire au moins deux fois, un aller et un retour!»

J’ai cru que tu allais me faire le coup d’un va et vient 😉

Oui, oui, et là, dans la descente, accroché au gravier bleuté, un myosotis!
Un myosotis en fleur qui s’est épanoui, cramponné en milieu hostile, je ne sais pas comment il survit, mais c’est une prouesse de la nature, un miracle de conduite.

C’est presque comme si il (ou elle, c’est quel genre le myosotis ¿¿¿) se trouvait fixer dans le sable du désert de Nubie sur le trajet du Paris-Dakar.

« Euh! Le désert de Nubie sur le trajet de Paris Dakar, faudra que tu me fasses un cours de géographie! »

Au début, j’ai cru que c’était un fragment qui s’était détaché d’un plant principal, un fragment bleu et vert. Mais non, en m’approchant, j’ai découvert qu’il s’agissait d’un vrai pied qui avait développé un système radiculaire en surface du bitume!!!

« Dis, sort de ton rêve, les chimères bleues quand même, c’est plus de ton âge »

Si, si, si!

Et pour surprendre mon oeil curieux, une petite plume blanche s’était agrippée au feuillage vert. Elle vibrionnait sous un vent léger et l’ensemble apportait une touche inattendue dans un jour radieux comme seul le soleil sait en dessiner.

C’était un duvet blanc dans mon myosotis bleu au feuillage vert tendre, et je viens seulement de le découvrir.

PS: Faudra que tu m’expliques comment on fait de jolies photos en mode macro! Suis pas vraiment au point 😉

Scrogneugneu !!! et je suis poli ! Cachez vous où je fais un transfert…

nvgs11

Mille milliards de mille sabords de mille…de chez first!

J’ai fait l’achat d’un camescope numérique (un an déjà !!! Un Panasonic NV GS11) c’est dire si je l’utilise, on se demande pourquoi je l’ai acheté, Vi, je préfère prendre des photos, mais là, aujourd’hui, je l’ai sorti de sa boite.

Déjà, pour le faire fonctionner « intuitivement », çà été à peu près.

Là, de retour, je me dis, faudrait p’têt copier la cassette DV sur ton PC, voire graver les séquences video!

Je retrouve le CD d’install!!! Si, si, c parfois rangé chez moi 😛

Et j’installe tout, le pilote USB, le logiciel DV studio3, le logiciel Arcsoft Suite, et même un soft Webcam, « tu te rends compte, on peut faire Webcam! », bref, trop génial non!

Et ben non!, je bataille avec toutes les notices papier, les notices pdf en ligne etc… et j’ai pas été fichu de transférer la moindre minute de film video.

Euh!!! tu ne ris pas…

Ne me fais pas le coup des hot line du style me faire reformater tout mon disque dur, acheter un nouveau câble USB, brancher l’alimentation du camescope, vérifier s’il y a bien une cassette DV dans le camescope, vérifier s’il y bien une video enregistrée, vérifier si j’utilise bien les cassettes DV préconisées par le fabricant, le mettre en mode DV/USB… etc… etc…
La seule chose que j’ai réussie à faire c’est de commander la lecture de la cassette DV sur le camescope lui-même à partir du PC, tu parles d’une belle télécommande non !

Grrrrrrrrrrr! Grrrrrrrrr!!!

Et dire qu’en deux clics sur Google, tous les sites préconisent l’appareil pour son transfert PC en me narguant ostensiblement, je vais les étrangler!

Bon, si quelqu’un a déjà mené cette opération apparemment hyper simple, en apparence seulement, merci de me communiquer votre éminent savoir-faire pour une reconnaissance grande comme çà!

Ah! j’oubliais, pourquoi suis-je de si mauvaise humeur ce qui ne me ressemble pas, tu le sais bien.
Et bien, j’ai filmé les fameuses « Girafes » grandeur nature pour le dernier lutin. Et le lutin de papa avait promis de lui montrer son animal préféré sur écran… C’est aussi simple qu’un transfert sur PC :P!

Ah! suis en colère jaune… [NDLR: référence private joke pour la tribu]

PS: Euh! et pas la peine de m’écrire un truc du genre moi avec mon « MachinTruc » çà marche sans problème, j’ai pas un « MachinTruc » mais un Panasonic NV GS11 😛

PPS: Je viens d’entrevoir qu’il me faudrait peut-être une liaison firewire IEEE, je n’en suis pas encore certain, mais ce qui est sûr, c’est qu’il n’y a pas de câble Firewire livré avec ledit appareil :((( C nul!!!

Mot-clés: Camescope – Transfert PC – Panasonic NV GS11 – USB – Scrogneugneu