Nénuphar Recherche Quetchua pour ceux qui suivent

queshua

Dans le TGV, le plafond semble bien bas, gris, comme un jour de pluie, d’ailleurs il pleut, et les gouttes de pluie filent le long des vitres, comme conduites par je ne sais quel impératif pour rejoindre une destination hypothétique ou encore honorer quelque rendez-vous des plus importants. Elles filent à très grande vitesse, normal dans un TGV me direz-vous!

Oui, mais elles courent à l’opposé du TGV ! C’est vous dire la surprise… Un bref rappel de physique, si le TGV roule à 300 km/h et que les gouttes de pluie glissent en sens opposé à … 300 km/h, eh! bien, vous venez de vous rendre compte que les gouttes de pluie voyagent actuellement à 600 km/h en vitesse relative, et que, par conséquent la SNCF vient de battre son propre record mondial pour un train avec passagers à bord!

Comment çà, les gouttes de pluie ne sont pas des voyageurs! Mais ô combien, ce sont des gouttes de pluie voyageuses.

Je dirais même plus, des gouttes de pluie qui voyagent (nan! çà c’est Dupond dans le couloir qui vient de le répéter).

Des gouttes de pluies voyageuses, comme caresses du vent, qui sait quel sera leur destination, avec beaucoup d’imagination, sur une fleur toute jaune d’un champ de colza (vi, c’est la saison du colza tout jaune), ou alors, par inadvertance, si elle se glisse dans un interstice de la rame, au coin d’une vitre, elle finira gare St Charles sous un soleil taquin (Vi, un TGV çà voyage beaucoup par essence, euh!!! enfin par électricité, enfin, çà voyage pas mal…).

Dites, il s’est arrêté de pleuvoir, je ne sais pas chez vous, mais là dans la rame, c’est fini, le temps est toujours aussi gris mais sans pluie. Alors là! C’est un nouveau procédé à breveter, le sèche-linge ambulant. Je te jure, tu accroches des jolies robes dentelles à peine essorer à la rame, et Pffuuittt, plus rien, micro séchées!!! Les vitres sont nettes, nan, attend! Il reste des micro billes de pluie, les gouttes ont été micronisées, çà c’est le double effet, le premier, la goutte du record du monde, le second, la goutte en mutation génétique (Bof! j’en sais rien, une goutte mutante, c’est sûr).

Tiens, j’avais pas remarqué, mais là maintenant que tout est propre comme un sou neuf (pas terrible la métaphore, disons plutôt comme un verre de cristal, mais un verre de cristal propre, vous voyez ce que je veux dire, nan, normal, vous ne regardez pas au bon endroit, là, c’est mieux, vous visualisez mieux, un verre de cristal nickel, Pffffffffffff!!! nan, pas un verre en nickel de cristal, un verre de cristal net de nœud, vous suivez, moi plus, vous m’avez emmêlez avec vos histoires à dormir debout, un verre en cristal qu’on se voit à travers, vous voyez mieux, ah! voilà çà y est, il fallait une touche narcissique), donc comme la vitre est propre, je distingue un graffiti, NRJ comme Nouvelle Radio Jeunesse, nan, j’ai mal lu, NRQ !!!

 

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Délires oranges

orange

Orange

Orange, un drôle de nom pour un réseau.
UK orange, le même nom de l’autre côté du chanel.
Orange, un mélange de bleu et de café noir.
Personne n’avait vraiment su l’origine de cette découverte, mais les faits étaient têtus. Pour créer un orange, il fallait disposer toujours des mêmes ingrédients, du bleu et du café noir.
Evidemment, de nombreux scientifiques avaient essayé de démontrer, qui la vacuité de cette alchimie, qui la véracité de cette merveille.
Mais aucun, je dis bien aucun n’avait pu mettre en avant ses recherches pour élucider ce qu’il convenait d’appeler le phénomène orange.

Pétillance, c’était le dénominateur de cette couleur chaude, aux accents fruités, que d’un coup en cette fin d’hiver, nous découvrions à chaque coin de rue. Le téléphone était orange, le metro était orange, le supermarché était orange, les fruits étaient orange, bref, le besoin de matière première bleue et de café noir n’avait jamais été aussi important.
D’ailleurs, la city ne s’y était pas trompé, les gisements de bleu avait vu leurs cours s’envoler, quand au café, il était devenu un produit de luxe.
Dans l’estaminet du coin, les expressions « un petit noir » ou « un expresso » avait perdu toute signification, désormais, il convenait de commander un « diamant noir » pour ceux que les bijoux faisait encore rêver ou alors « un moneo » vu que désormais, payer un divin café au comptoir ne pouvait plus se faire avec quelques menues pièces de monnaie, mais bel et bien avec une recharge « moneo

Cet effet sur la consommation de café avait incité plusieurs équipe de chercheurs, dont certaines avaient du lamentablement stopper leur recherche sur l’alchimie bleu-noir café, avait donc incité leur conversion dans ce qu’il convenait d’appeler la ruée du diamant noir. L’une des équipes dirigées par le professeur Chocorange, un nom étrange qu’il tenait de sa mère, fort gourmande en chocolat.

Le professeur Chocorange prédestiné au plus grande sphère de la recherche dans le domaine Orange s’était opportunément reconverti et son labo aussi, dans la synthèse chimique du fameux nectar. Porter par une intuition aléatoire, il avait concentré ses recherches sur le fruit, l’orange, se disant en son for intérieur que la décomposition de ce fameux fruit devait inévitablement l’amener à faire d’une pierre deux coups, à savoir produire du café noir et du bleu. A lui la notoriété et la fortune. Las, notre homme au bout de 6 mois de recherche effrénée était certes parvenu à extraire un extrait de « diamant noir » par un procédé appelé improprement retrocoloversion, mais il n’avait pas contribué à sa notoriété ni à sa fortune, le produit certes s’il avait le goût du café, avait conservé une couleur orange foncé. Les consommateurs n’avaient pas du tout adhéré à ce produit hi-tech. Le résidu de cette retrocoloversion avait bien la couleur bleuâtre mais sa composition chimique ne permettait pas un usage dans un recyclage comme par exemple la teinture.

Et c’est ainsi que depuis l’an 3005, la couleur orange ayant envahi le monde visuel, des industriels s’étaient lancés dans la production colorange à base de bleu et de café noir.

Tiens, vous êtes encore là, à me lire! Maaaaaahhhhh!!!, çà vous êtes certainement une mutante, l’orange vous va si bien!

Délires orange d’un lutin.

Halloween sur la ville

aubade
Vi, vous n’allez pas le croire.

Dans ma ville, après le passage d’Halloween, la sorcière est partout, sur tous les murs.

Elle se déguise à chaque fois dans de nouvelles tenues, et à chaque coin de rue, c’est un nouveau visage, un nouveau costume!!!

Pffffffffffff!!!

Tout çà pour que l’on ne la reconnaisse pas…

Inventive en plus, des poses toujours différentes pour séduire de jeunes proies.

Ah! la la …

Un détail, en filigrane, sur chaque affiche, 9 lettres.

Pas celles d’Halloween, (h a l l o w e e n ) non, non…

C
H
A
N
T
E
L
L
E

Si vous la croisez, dite lui, je l’ai reconnue, sous son déguisement!

🙂

L’heure H

Rire, je remonte ce billet (Octobre 2004) le plus visité sur mon blog (dixit les stats de blogspirit) ! Interpellé, je le relis, et de constater que l’histoire d’O est un véhicule très porteur. 

Je souris encore à l’idée de l’internaute assoiffé qui tombe sur ce texte limpide comme l’eau!

🙂 ))))))))))))))))))

medium_h8.2Kikou,

H, la huitième lettre de l’alphabet, d’où son nom ou vice versa.

En fait on ne sait pas très bien quelles sont les origines de « huit ». Une histoire d’O. Cela s’est sans doute passé au moyen-âge. Des moines de la confrérie de l’huisserie, fervents défenseurs de la langue d »oïe » ont promu le « huit » en remplacement de « octo » en langue d’oc. En effet, octo rappelait beaucoup trop dans sa consonnance la langue d’oc. Il fallait donc trouver une nouvelle appellation.

Le choix premier avait été conduit par le heurtoir de l’huis de leur confrérie qui avait la forme d’un huit, une double boucle, huis, huis, octo, le H étant déjà la huitième lettre de l’alphabet, le huit était né.

Cette histoire d’O du huit ou comment passer de la lettre « O »cto à la lettre « H »uit avait été corroborée par le seul moine alchimiste de la confrérie qui au fond d’une cave laboratoire avait découvert que le H valait deux O, H2O, une vraie histoire d’eau. Lors du chapitre décisionnaire, un 8 octobre de l’an 888, le huit prenait définitivement sa place en langue d’oïe, les 88 moines de la confrérie de l’huisserie ayant adopté cette appellation à l’unanimité.

Depuis ce temps, le H défraie cathodiquement la chronique.

Il accompagne les moments inopinés, souvent joyeux, Hourra!, Hip! Hip! Hourra!.

Le « H » en se plaçant en tête de tous ces mots marque de son empreinte les interjections du quotidien. D’ailleurs, elles sont tellement nombreuses.

Ah! Ah! Ah! Le rire hilarant, Hi! Hi! Hi! Pour un sourire en catimini, un rire coquin, malin, Oh! Pour le sentiment de surprise, Hue! Pour diriger sa monture, Hugh! pour le salut indien, Hou! Hou! Pour alerter le passant… Hum! Hum! Hum! Pour des moments plus secrets!

Bref! Vous l’avez remarqué, le « H » ponctue sans le savoir votre quotidien.

« H » aspiré ou « H » muet, la huitième lettre de l’alphabet a ses mystères, une subtilité de l’oralité, à peine perceptible!

A l’écrit, il est souvent plus rare, d’ailleurs sa calligraphie embarrasse nombre d’écoliers sur les bancs des classes, et vous, la calligraphie du « H » en belles cursives, avec pleins et déliés. Je ne vous ferai pas une démonstration avec cet outil virtuel!

En parlant du quotidien, le « H » s’affiche, dans la rue, synonyme de lieu de soin, mais aussi de lecture, le relay « H ». Certains, mal informés pourraient penser qu’on y commerce du « H ». Tiens! du « H », mais qu’est-ce donc, du hashish comme dans un poème de Baudelaire, de l’héroïne, produit opiacé? Je ne sais, en revanche le relay « H », c’est un lieu de passage, dans les halls de gare, les halls d’aéroport, un lieu où des voyageurs pressés achètent un bout de lecture avant de partir.

Entre journaux et magazines, presse spécialisée et presse quotidienne, presse masculine et presse féminine (tiens! çà existe!!!), Entre guide vert et guide hachette, entre collection poche et bandes dessinées, entre Goncourt et Renaudot, un lieu de l’écrit.

Un lieu Hchement bien 😉 On y fait ses emplettes dans l’instantané, la spontanéité.

hi hi hi!!! :P!

Bisous Hanneton