Flying blue

flyingblue

Voyager léger qu’ils disaient.

Hum! Scrogneugneu! j’étais en pétard!

Je suis arrivé sur Paris, mon collègue me fait, regarde, on voit la tour eiffel (moi j’étais dans mon bouquin, vi, je sais, c tjs le même, et je lis avec parcimonie, mais en l’occurence, « la voyageuse » pendant un voyage, cela donnait un air complice à ma lecture).

Je lève le nez (bon, d’accord, j’pourrais dire ote chose, d’abord je dis et j’écris skejeveux).

Et là, je vois Paris, mille lumières sur la ville et la tour Eiffel, minuscule lampion aux éclats de diamants, superbe, et une lumière intermittente au sommet, tel un phare, un faisceau surpuissant balaie le ciel (suis sûr, même à distance tu l’as vu en le prenant pour une étoile filante!), comme une poursuite dans une salle de spectacle, une poursuite infinie, comme un air de fête de Noël, un air gai.

 

Mais aussi…Faire du ciel le plus bel endroit de la terre.

 

Plus tard, dans mon taxi, suis passé pas très loin, et elle éclatait toujours de mille feux, arogante dans sa tenue de strass et de paillettes, une tenue de soirée de fête, comme un air de St sylvestre, un air gai.

 

 

 

maimequeuejeulesvolet

 

 

Sourire, en 3 lettres

papillon

 

Z comme zanzibar, une invitation zenzuelle.

Z comme ze t’aime, un sourire à demi-mot.

Z comme la fin de l’alphabet, de A à Z, un tout.

 

‘ comme une respiration, un douce senteur

‘ comme un silence, un indispensable sur la portée

‘ comme un signe, un morceau d’oazar

 

I comme un U, mais avec un point et une seule branche.

I comme une île, un coin pour soi, pour toi.

I comme un bout de nuit, un morceau de magie.

 

B comme une bulle, une douce légèreté toute fragile.

B comme bavardless, un défaut en forme de grand sourire.

B comme le bonheur, des moments simples et choisis.

 

 

 

 

Z’IB

 

 

 

Maizossi les:

 

Zippopotames

Zirènes

Zourires

Zoutifs

Zouzous

Zazies

Zimmenses

Zébouriffées

Zazards

Zizis

Zétoiles

Zamours

Zaventures

Zut

Zabsences

Zyeux

Zecrets

Zucrés

Zébulon

Zoif

 

 

La voyageuse

squirel

 

Ce midi, sur la terrasse ensoleillée, je musardais.
L’ambiance était propice à la flânerie.
Le ciel était d’un bleu franc, un bleu charmeur, comme pour vous faire oublier que l’automne était là.
Je buvais mon café, je savourais l’instant. J’avais tout juste lu à peine une dizaine de pages de mon nouveau bouquin « La voyageuse ».
Je contemplais à nouveau le bleu azur, l’automne était bien là, un nuage de coton, à peine, s’était accroché dans les branches du « Prunus ». Faut dire qu’il avait un drôle d’air, le Prunus de début d’automne, des feuilles en partie basse, mais plus un ramage en partie haute, comme une tête à demi chauve, ou alors une coupe en brosse, et le nuage, comme accroché par le vent dans ses branches.
Un bruit de feuilles me fit baisser le nez. Ce n’était pas le vent, non, un animal, sûrement. Je ne l’ai pas vu de suite. C’était un écureuil, tout roux, avec son joli panache qui jouait au pied du Prunus. L’animal espiègle semblait m’ignorer, il fit le tour du tronc, pris la position de la statue, l’air de rien, puis, hâbleur, fila dans la pelouse sous mon regard médusé.
Sans s’attarder, il s’enfuit baguenauder dans la haie un peu plus loin.
J’ai repris ma lecture de « la voyageuse », mon café au coin des lèvres, un moment de bonheur à la saveur d’automne.

Comme le bleu du ciel!

 

Ebouriffé

ebouriffe

 

Samedi, jour de shopping pour ado en manque de tout pour une rentrée réussie…
Après le prétexte d’un alto, nous voici déambulant dans ces galeries marchandes des grandes villes, c’était parti pour du lèche-vitrine et plus si…

Bon, après avoir écumé le pavé, les vitrines, les boutiques, nous n’avions pas trouvé, chaussure à son pied, enfin quand je dis pas trouvé!!!

Du coup, le décalage plein la tête, je me suis assis dans une boutique de chaussures, genre « il faudrait être fou », j’ai refusé de bouger, plutôt gagné par la lassitude.
La petite dernière ne trouvant plus les négociations d’ados amusantes est restée avec moi.

Et là, nous n’avions rien à acheter, pas de besoin, mais nous avons TOUT essayé, TOUT, enfin mon lutin dernier.

Les bottes tout d’abord:
Les bottes genre blue jean, des bottes de cow-boy
Les bottes genre chiffonnées, des bottes de d’Artagnan
Les bottes genre sportives, des bottines de boxe
Les bottes genre rentrée, des bottes kickers
Les bottes genre pour dame, des bottes à talon

Elle me fait, l’oeil pétillant, ouahhhhhhh!!! regarde! Tu n’es pas ébouriffé!
Fô dire qu’elle à l’âge Kickers, mais vu sa pointure…
Alors elle ajoute, tu te rends compte, j’peux tout essayer, mon pied va bien partout!
Ah! la la; je suis complètement ébouriffée …

Les baskets ensuite:
Les baskets genre seconde peau, des baskets près du pied.
Les baskets genre Buffalo, des baskets à ne pas lacer
Les baskets genre tendance, des baskets de marques

Ah! La la, Papa, je suis vraiment ébouriffée …

Les chaussures pour finir:
Les féminines genre allongées, des chaussures mule sans fin
Le genre pour grandes, des loafer plates (et rouges 😉 )
Le genre soirées, des escarpins chics à plume
Les genre nayeteclubeux, des escarpins à talons et paillettes
Le genre bureau, des mocassins bien sages

Papa, t’imagine, si je vais à l’école avec celles-là ! C’est vraiment trop, avec mon 37, je peux tout mettre, tout me va. Mon lutin dernier venait de découvrir une qualité à ses grands pieds, elle pourrait mettre des chaussures de dames sans avoir une démarche de clown comme lorsqu’elle chipe les chaussures de sa mère ou de sa soeur.

Là, comme un refrain malin, elle me fait:
Je suis ébouriffée!

On a tout essayé sous l’oeil commerçant de la vendeuse, c’était un samedi au centre du Colombier, dans une boutique Eram, un moment ébouriffant…un plaisir amusé sans rien acheter!