Google search « Mokasson »

Alors là, je ne le crois pas!

Je consulte les accès sur mon blog par hasard,et je vois quelqu’un qui arrive ici en ayant chercher « MOKASSON »!!!

Et encore avec insistance, pas une erreur de frapppe, nan, nan! Par trois fois successivement!

Alors j’en suis resté « baba »…

Y a quelque part sur la toile un internaute qui a eu ce même mot en tête.

Mokasson, un mot, un son !!! !

Cette idée de l’improbable me séduit toujours et me surprend aussi. Alors toi la lectrice, le lecteur habitant le monde de l’improbable, soit le bienvenu.

J’aurai bien voulu voir sa tête quand il a ouvert le lien… Une petite souris juste là!
En fait, si çà se trouve, ce mot existe vraiment, dans une autre langue, ou alors dans un patois oublié.
Si çà se trouve c’était un grec qui n’y a rien compris.

ElLe: « Vi, ben moi non plus, j’y ai compris ketchic de chez first à ton mokatruc »

Moi, je préfère l’idée du patois oublié ou du langage inventé. Dans le premier cas, c’est une culture des racines, quelque chose enracinée dans l’enfance qui te porte, dans l’autre c’est la jubilation ludique du néologisme inutile, un regard d’enfance.

et j’aime çà, l’oeil pétillant de malice au fond de l’écran 😛 devant la douceur de l’improbable.

mokasson

Brume

brume

Aurore, Matin aurore, la nuit est encore là. Je te dépose un baiser matinal et léger comme le silence environnant. Rien ne bouge, tout est calme. L’éveil va se réveiller sans bruit. Dehors les gazouillis parviennent désormais à mes oreilles comme un doux babillage reflet fidèle de tes rêves. Les chants ont commencé sans que je ne m’en aperçoive vraiment, je m’étonne de ce passage du silence bruyant à cette variété de chants matinaux invisibles.

Je lève le nez, le jour se lève dans ma cuisine.

« Tu dors dans ta cuisine toi! »

Mais nan, c’est le lieu du matin calme. Au vol, je te pose un ‘tit message concis.

« Euh! Tu peux même dire hyper concis de chez first »

Je file à la gare, aujourd’hui sans taxi… Je conduis j’ai moins de temps pour vagabonder. Dehors, il fait jour et une brume de coton se dessine et enveloppe le paysage en de vaporeuses traînées blanches. Un peu comme un collier posé autour de ton cou en apesanteur, comme suspendu ! La brume se lève carrément par endroit pour devenir presque un brouillard.

« Dis, presque çà veut rien dire, t’as une façon de décrire franchement nébuleuse! »

Oui, :P, un brouillard éthéré et fin, ce matin le brouillard nébuleux a des allures de brumes aériennes, voili, tu vois mieux 😛

« Euh! Non, je suis dans le brouillard, je ne vois plus rien! »

Entre temps, je suis arrivé sans réfléchir.

« Tu réfléchis toi ??? » :PPPPP

Oui, je suis arrivé à la gare sans y penser, comme les chevaux qui ramènent la famille après l’office dominical et quelques verres au bistrot, ou comme le cheval, son dur labeur effectué rentre le soir à l’écurie…sans que l’on doive le moins du monde le guider. Je suis arrivé machinalement, comme je sais pas, comme quand tu cherches les clés de voiture qui sont déjà dans ta poche.

« Hi, hi hi, tu serais pas un peu distrait ? Méfie toi de ne pas te retrouver carrément au bord de la mer! »

Je suis arrivé sans m’en apercevoir. TGV, rapport d’activité, courriels, etc… Je lève le nez dans la Beauce, quand le TGV change de rythme en empruntant la voie rapide. Dehors, la brume est toujours là, elle se lève, laissant sur la nature endormie quelques myriades de gouttelettes d’eau micronisées. L’ensemble donne au paysage un air tout neuf, tout frais, un peu comme une salade fraîchement cueillies ou une tomate sur laquelle se condensent quelques gouttelettes en sortant du frigo. Une multitude de petites gouttelettes blanches !

« Hum! Gouttelettes c’est déjà petit, une petite goutte, alors petite gouttelette blanche!!! Pourquoi pas de la neige! »

Pffffffffffffff!!! Ferme les yeux et imagine. Ce n’est pas une gelée blanche matinale, c’est une sensation impressionniste, par petites touches, le soleil se lève à son tour en milliers de morceaux épars déposés sur chaque petite parcelle de paysage.

goutte

C’est à croquer! A croquer, façon gourmande comme un dessert glacé, à croquer dans une jolie esquisse si tu as l’âme artiste voire quelques délicats clichés, ou encore à croquer, hum! « Hum! un paysage de la Beauce, là, j’sais pas, mais t’étais vraiment dans le brouillard ! »

 

Sourire, il va faire bleu!

Senteur aubépine, l’épine blanche

épineblanche

 

Epine blanche

Je voudrais t’écrire l’odeur de ce bouquet,
T’offrir ce parfum incomparable,
Mais l’unique, celui qui habite mes sens.
Je voudrais partager ce souvenir
Un souvenir d’enfance,
Cette superbe fragrance.
Parmi les mots innombrables
Aucun ne pourra suffire.
Cette odeur à des couleurs de patois
De ces parfums qu’on partagent tout bas.

Je jardine, un brin sauvage

coquelicotLubie d’un lutin jardinier pas très discipliné!

Dans mon allée, cet hiver, j’ai remarqué des pousses inhabituelles.
Je ne reconnaissais pas vraiment le feuillage, mais je savais que je le connaissais.

C’était comme une personne que tu croises, que tu connais mais que tu dois saluer sans te remémorer son prénom! Le genre de situation qui te liquéfie…

« Vi, ben moi, çà m’arrive pas encore, suis beaucoup plus jeune ! »

Intuitivement, quand était venu l’aube du printemps, je n’avais pas épandu l’herbicide fatal, en me disant, c’est sûr, cela va surprendre.

La reine des blés m’avait bien dit de je devrais m’occuper de nettoyer un peu cette allée mais je m’étais perdu en activités dilatoires bloguesques.

Et là, il y a quelques jours, j’ai eu un éclair de lucidité.

« Ah! Bon, çà t’arrives donc! »

Ce sont des coquelicots…

Je vais avoir une allée bordée de coquelicots.

Ils sont là, dodelinant de leur tête plumeteuse. Une sorte de point d’interrogation végétal, un bouton prometteur.

« Hum! T’es pas obligé de prendre des métaphores… »

Nan, je t’assure, une allée remplie de coquelicots qui s’épanouissent le matin et disparaissent le soir même.

J’avais oublié combien cette fleur était éphémère. L’homme est une belle invention à oublier. Cela lui permet de s’émerveiller avec bonheur comme un lutin.

C’était les mauvaises herbes dans mon allée.

coquelicot2

PS: Pour ceux qui attendaient une digression en forme de délire plus, comment dire, Hum! Plus coquin, il faudra attendre un prochain voyage en TGV, très sage.

coquelicot3