Il n’était pas encore six heures, c’était ce matin.
La porte se refermait sur la maisonnée endormie.
Le ciel était haut, encore étoilé, parsemé de nuages épars. Et tout au milieu, juste en face, la lune dans un halo d’hiver, lointaine, la lune se tenait là, suivant son orbe inexorable, à une latitude de 11/12 heures et une longitude plein Sud.
J’aurai pu passer sans lever le nez, pressé que j’étais pour rejoindre mon TGV pour Paris. Mais il est des moments inexplicables que je ne sais expliquer (Normal Heing! Sinon, ce serait banal). Pourquoi ai-je levé le nez, je ne le sais.
La lune brillait, là, tranquille et paisible dans une auréole diffuse.
C’était incroyable, un peu comme une apparition dans une clairière.
La lune décrivait un cercle autour d’elle qui occupait un diamètre qui frôlait l’horizon, immense. Un cercle de luminosité qui repoussait tous les nuages pour former une couronne gigantesque. C’était comme une aura.
Je me suis arrêté, stupéfait, j’ai regardé encore, frotté mes yeux,je me suis pincé, c’était incroyablement magique. Je crois bien que la lune souriait. C’était comme un oeil immense, avec au centre, en guise de pupille, la pleine lune, en iris, le ciel étoilé d’une nuit d’hiver et pour le blanc de l’oeil des nuages cotons. En d’autres circonstances, j’aurai pensé qu’il s’agissait d’effets spéciaux Hollywoodiens.
La lune dans un nimbe céleste!
Passé l’effet de surprise, j’ai sorti mon téléphone qui fait tout, j’ai pris un cliché qui n’a rien donné.
Entre temps, les nuages avançaient, poussés par le vent, et la trouée à pris une forme plus aplatie, une sorte de @, comme un clin d’oeil taquin.
Trés joli, vraiment trés joli!
Il y a tant d’instants magiques comme ceux-là pour celui qui a conservé son regard de lutin 🙂 Merci pour ces mots !