Etait-ce le partage de ce statut que d’être le premier d’une fratrie, le partage d’une première lettre d’un prénom, je ne sais, il y avait comme le sentiment d’appartenir à un même groupe inexistant, mais pourtant présent quelque part, indicible.
L’indicible, de ce qui se ressent sans trouver les mots pour le dire.
Il reste des souvenirs « grands comme çà ». Les souvenirs qui s’égrenaient au gré des rites de la famille, du premier de l’an, des communions, des mariages, des baptêmes, des anniversaires, des pique-niques.
La vie suit son cours et relâche les mailles, les occasions de rencontre se font plus rares, trop rares sans doute.
Il reste mille choses si simples :
Un regard si beau.
Une éclaboussure au beau milieu de l’étang
Un conclave dans une voiture
Une photo de famille trop sage
Un pique-nique au bord de l’eau
Un sourire rieur
Mille choses que je pensais oubliées mais qui sont bien gravées, là, juste au fond.
D’où tu es, où que tu sois, ton regard rieur restera.
Les mots manquent comme tu manqueras.
PS: Elle est partie hier, beaucoup trop tôt pour ses proches et sa petite famille, elle n’avait pas 40 ans.
C’est beaucoup trop tôt, je suppose qu’elle laisse des enfants ?…
Douces pensées…
juste une pensée …
beaucoup trop jeune, plus jeune que moi!
Une pensée pour elle, que je ne verrais pas,
une pensée pour eux,
ceux restent,
ceux qui ne verront plus….
mais qui n’oublieront pas
je t’envoie ..un silence …
il reste ces souvenirs, si bons, si doux
Pyrome, toutes mes pensées à toi et à celle que tu avais autrefois évoquée.