Ce matin, dans ma cuisine.
Vi, je passe souvent par ma cuisine le matin.
La tribu n’est pas encore éveillée
Et c’est un doux moment de solitude.
Et je ne suis pas seul, sur ma terrasse (enfin, qu’on se comprenne bien, le soleil se faisant attendre infiniment en ce début de printemps, je suis dedans et non dehors 🙁 ), sur ma terrasse donc, une tourterelle sautille, par petits sauts.
(Vi, ben c’est sûr, on n’a jamais vu sautiller à grands sauts)
Elle est fragile comme tu peux l’imaginer, à peine inquiète, et je suis tout étonné de voir cette tourterelle sur ma terrase.
(Et pourquoi donc, une tourterelle un jour de printemps, c’est presque comme une hirondelle…)
Elle se sera échappée de quelque volière environnante, oui, dans mon souvenir, les tourterelles roucoulent dans des volières de ma grand-mère et nulle part ailleurs. Et souvent, elles vont par couple, dans des volières au grillage alvéolaire, genre hexagone, genre qui fait la mode d’aujourd’hui de certain meuble de cuisine justement, du plus grand chic alors qu’il ne s’agit que d’un vulgaire grillage de volière, si si si.
Ma tourterelle vient de s’envoler vers son nid douillet, sitôt remplacée par un rouge-gorge craintif qui ne fait qu’un passage éclair en sautillant également mais de sauts vifs et lilipputiens.
C’était ma terrasse par un jour d’avril sous un soleil absent, un rayon de printemps 🙂