un flamboiement tout au fond du jardin…
Nous voici en automne
pour des moments monotones
pour des paysages en noir et blanc
quand l’hiver sera là,
cassant en noir et blanc
j’ai du bleu à l’âme et j’ai mal
rien n’est jamais blanc,
rien n’est complètement noir
il doit y avoir un juste milieu
comme blanc bleu
Ce passage, trop brutal
de la lumière à l’ombre
sans transition, du clair au sombre
du matin au soir
déjà la nuit
C’est l’automne
ni blanc, ni noir
rempli de couleurs
messager du changement
du pourpre, du jaune, du rouge
une mosaïque chamarrée
des fondus enchaînés
de très beaux fruits
allez, tout bouge
de belles pommes
et quelques poires
saisir le bonheur
un espoir qui luit
ouvrir un album
juste là…
une mosaïque d’automne!