Cette nuit, j’ai mangé des Nems délicieux avec gourmandise, juste avec les doigts.
Quand les nuits sont gourmandes, c’est que l’esprit voyage sur les mers.
Ce matin, je me réveille quand tu dors.
Le coq s’en est aperçu, il chante en boucle, quelqu’un a du bloquer la touche « replay ».
L’effet est inattendu, tout le monde dort, sauf mon estomac qui gargouille.
En ce mois d’Août, le ciel est gris pâle, dans quelque temps je prends la route pour quelque désert improbable, la mer sera là.
Les pigeons se sont joints au concert matinal, et le soleil vient de faire une apparition inopinée.
J’ai froid au pied et le café fume.
J’ai une barbichette de 3 jours, hum! caresse de chat sur ta peau.
Erick traine à côté de moi sur le canapé, je viens de prendre un bateau.
Au jeu de la barbichette, je perds souvent mais je suis bon perdant.
J’ai pris un chargeur.
Je te regarde dormir, les draps autour de toi comme un Sambo, un doux pliage.
Faim.
Ton blog est en vacances lui aussi, il a perdu ses couleurs…