Une expo, la terre une oeuvre d’art 🙂
En passant !
Arôme PatRelle, un adjuvant culinaire que tu trouves au rayon épicerie, assaisonnement (Genre, Poivre, Sel, Kub, Maggi, Knorr…).
Tu mets quelques gouttes à ta préparation, et cela lui donne une jolie couleur dorée, ambrée plutôt, sans saveur précise, au goût neutre, juste ajouter une note de couleur caramel à ta préparation.
Recette de Grand-mère (Merci Béa).
Et voili 🙂
Hum! à venir 🙂
Je cuisine…
Un petit essai culinaire qui fait suite à déjeuner dans le restau du coin, où le patron, pas peu fier, faisait l’apologie de sa nouvelle carte… Et j’ai donc goûté un poulet à la Pojarski. A la fin du repas, lui demandant les secrets de sa recette, il est allé tout bonnement me photocopier (si, si si!) la recette tirée d’un ouvrage culinaire (suis allé sur Amazon… c’est là Cuisine de Ducasse par Sophie), et ce week-end, j’ai testé 🙂
Ingrédients:
Pour 6 personnes
• 600g de blancs de poulet
• 300g de pain de mie sans croûte
• 45 cl de crème liquide
• 120g de beurre
• 2 c. à s. d’huile d’olive
• 3 pincées de paprika
• sel, poivre
Pour la panure
• 3 œufs
• 2 c. à s. de lait
• 4 c. à s. de sauce soja
• 200g de farine
• 200g de chapelure
• 1 c. à s. d’huile d’olive
• sel, poivre
Pour la sauce
• 1 botte de persil plat
• 2 c. à s. de bouillon de volaille
• le jus d’1/2 citron
• 1 c. à s. d’huile d’olive
• sel, poivre
Préparation des Pojarski :
Tu coupes le pain en dés
Tu les mets dans un saladier avec la crème et laisse les pendant 30 min. Tu haches les blancs de poulet au robot et tu assaisonnes avec sel, poivre et paprika. Tu mélanges le pain avec le poulet et 100g de beurre mou coupé en petits morceaux. Tu malaxes bien afin d’obtenir une pâte homogène et Tu la laisses 15 min au frais.
Divise la préparation en 6 parts égales et façonne-les de manière à reconstituer la forme d’un blanc de poulet.
Laissez 1/2 heure au congélateur.
Après l’avoir fait, il serait mieux d’avoir une quasi « pommade » de beurre, j’ai eu beaucoup de mal à faire un mélange homogène avec le beurre, pourtant assez mou.
Préparation de la panure :
Casse les œufs dans une assiette creuse et mélange-les avec l’huile d’olive, le lait et la sauce soja, puis assaisonne.
Vi, ben comme j’avais pas de sauce de soja sous la main, j’ai mis une cuillerée de Viandox 😛
Mets la farine dans une autre assiette puis la chapelure dans une troisième. Roule les Pojarski dans la farine et tapote-les légèrement afin d’en retirer l’excédent. Passe les un à un dans les œufs puis dans la chapelure. Réserve au frais.
Réalisation du jus vert :
Effeuille le persil plat. Plonge le dans une casserole d’eau bouillante salée pendant 3 secondes puis à l’aide d’une écumoire mets le dans de l’eau glacée
égoutte le et essore le. Hache-le à l’aide d’un robot et réserve au frais.
Comme je suis plutôt rebelle aux recettes, je les suis rarement à la lettre! Donc là, j’ai pris une feuille de choux vert, je l’ai hachée, avec un brin de persil et deux brins de ciboulette fraîche.
Ensuite, j’ai fait réduire tranquillement dans une petite casserole à feu doux, avec deux verres d’eau environ, en fin de cuisson, j’ai ajouté la crème qui restait de l’égouttage (voir ci-dessus, j’allais pas gâcher la crème fraîche quand même), j’ai salé puis mixé et en fin de cuisson, j’ai ajouté une demi-cuillerée de Maïzena… Mhmmmm! J’ai obtenu une petite sauce verte veloutée, je te dis que çà 😛
Finition et présentation :
Dans une poêle fait dorer les Pojarski à feu moyen dans 20g de beurre chaud.
A feu doux, fait chauffer le jus vert en y ajoutant le reste des ingrédients en fouettant.
Rectifie l’assaisonnement.
Dresse les Pojarski sur les assiettes et entoure-les de jus vert.
Parsème de fleur de sel et de poivre, sers aussitôt.
Les Pojarski se servent accompagnés de galettes de pommes de terre ou de pommes dauphines.
Là aussi, j’ai pas du tout suivi le conseil ! J’ai pris 8 beaux navets, que j’ai précuits en cocotte minute, ensuite, je les ai mis à feux doux, avec un peu de beurre, un Kub et un peu d’arôme Patrelle pour qu’ils aient une belle couleur dorée 🙂
Ensuite, j’ai pris deux énormes poireaux du jardin (nan, là je triche, c’est le jardin du papy qui me les a fourni), cuits en cocotte minute. Pendant ce temps, j’ai fait une petite béchamel aromatisée au paprika (C’est drôlement onctueux, dis! Euh! Un peu enrichi à la crème, si, j’ai le droit). J’ai mélangé le tout, et j’ai réservez au four.
On s’est régalé 😛
Cette nuit, je rentrais fort tard… En conduite accompagnée 😛
Dehors la nuit était là, bien là, et la lune jouait à l’horizon, comme un bateau ivre, naviguant, dans son premier quart (sourire, je ris seul de mes doubles sens).
Et puis d’un coup, elle a coulé, disparue! Touchée.
Du coup, seules les étoiles restaient dans un ciel tout clair, dehors il faisait frais, il faisait froid.
Sweet home, la nuit a été rêveuse.
Ce matin, moment de pause, ouf!
Je me pose, et je regarde dehors, tout est blanc dans un soleil rose.
Conduite accompagnée bis, je pars pour Rohazon. Dehors des milliers de lignes d’écriture à l’infini, des idéogrammes partout, écrits en blanc!
De mes rêves, il ne reste que ces lignes d’écriture que l’éphémère rend encore plus belles. Cela me rappelle c’est belles chinoises qui un pinceau à la main [oui, avec un pinceau géant et un seau d’eau], traçaient avec des gestes augustes les plus belles calligraphies à même le sol, de courtes poésies qui sitôt écrites disparaissaient, évaporées par quelques rayons de soleil.
Ce matin, mes rêves sont écrits à l’encre de tes couleurs, en blanc d’automne, à perte de vue, des poèmes que je n’ai pas eu le temps de t’écrire, mais que le matin a révélé, si beaux à qui sait les lire.
Quelques vaches au loin, broutent du blanc, un petit déjeuner glacé! sans le savoir elles mangent quelques morceaux de mon écriture.
Nous sommes arrivés à Rohazon, mes écritures de la nuit ont maintenant disparu sous un rayon de soleil rose.
Le vie est belle comme un grand sourire.