Vertes années

Dans le soir, se voir dans le devenir de ses enfants.
Le temps file.
Les années passent

Et à l’occasion d’un anniversaire moins ordinaire que les autres, de ceux qui marque le passage à l’ère majeure, regarder sa fille et se dire intérieurement, wow, mais où sont passés les miennes!

Mais que faisais-tu et si c’était à refaire…

Bleu, se dire des choses toutes bleues 🙂

Je lui ai dit à ton âge, il faut avoir l’ambition de vivre tes rêves et non rêver ta vie.

Longue route 🙂

PS: Je consulte rarement mon blog 😛 et puis là ce soir, je souris, je m’aperçois en ayant le son ouvert qu’une chanson « les mots bleus » interprétée par Bashung démarre, je me dis, mais je connais cette chanson, avant de réaliser qu’elle provient de mon blog dans un billet publié il y a quelque temps.

Pas aussi simple

Elle est partie.

Il y a 3 semaines à peine, j’apprenais qu’elle était au CHU…

Et puis la semaine dernière, un Jeudi saint, je suis sûr que ce n’était plus un hasard.

Elle est partie, dans un rappel à Dieu comme le rappelait l’avis d’obsèques.

Rappel, rappel…

Je me rappelle qu’elle a été une collaboratrice pendant 5 années, complètement investie dans cette seconde maison qu’était le monde de l’imprimé.

Elle y aura passé plus de 40 années et il y a 18 mois, elle partait pour une retraite dynamique.

Elle est partie, et je me dis que je ne lui ai pas dit qu’elle m’avait tant appris pendant 5 ans.

Pas si simple

Pour donner une suite à quelques digressions

Bouché à l’émeri

Extrait du site : L’expression

à l’émeri donc sans « e » final.

[ EXPRESSION ]
« Etre bouché à l’émeri »

[ SIGNIFICATION ]
Être idiot, obtus, borné.
Être incapable de comprendre.

[ ORIGINE ]
Tout le monde connaît (ou devrait connaître) la toile émeri, qu’il ne faut pas confondre avec le papier de verre (Lien externe).
L’émeri est un matériau très dur qui sert d’abrasif depuis de nombreux siècles, le genre de produit avec lequel il est plutôt déconseillé de nettoyer son écran[1].

L’émeri n’est en aucun cas un produit de bouchage, comme le plâtre ou le liège, par exemple.
Alors pourquoi dit-on bouché à l’émeri ?

Autrefois, pour qu’un récipient, flacon ou fiole en verre soit bouché de la manière la plus étanche possible, on polissait à l’émeri l’extérieur du bouchon et l’intérieur du goulot, pour que le contact entre les deux soit le plus parfait possible.

Une fois qu’on sait cela, on est un peu plus à même de comprendre la métaphore de notre expression.

Quand, en argot, on dit de quelqu’un qu’il est ‘bouché’, c’est non seulement pour dire que la nature ne l’a pas trop gâté sur le plan intellectuel, mais aussi pour signifier qu’il est complètement hermétique, au sens où aucune once d’intelligence ne peut y entrer, où il est quasiment impossible de lui faire comprendre quelque chose.

Hermétique ? Etanche ? Vous venez de comprendre ! Le bouché à l’émeri est comparable à ce récipient étanche duquel rien ne peut sortir mais dans lequel rien ne peut rentrer non plus.

Le terme argotique ‘bouché’ tout seul date du XVIIIe siècle (mais on disait déjà « un esprit bouché » au XVIIe). La variante avec l’émeri est apparue au début du XXe.

[1] Une preuve indéniable, c’est qu’aucun hiéroglyphe ne nous montre un égyptien de l’Antiquité en train d’utiliser de l’émeri sur son écran. Et pourtant, les sculpteurs de cette époque l’utilisaient déjà pour polir l’obsidienne, entre autres.

Et puis aussi, la suite, Rester comme deux ronds de flan

Donc flan, sans « c »

Extrait du site : L’expression

[ EXPRESSION ]
« En rester comme deux ronds de flan »

[ SIGNIFICATION ]
Être stupéfait, ébahi.

[ ORIGINE ]
Connaissez-vous le gobage de Flanby® ? Si non, sachez que c’est un sport de haut niveau qui mériterait de devenir une épreuve des jeux olympiques. Je vous laisse donc d’abord aller vous renseigner là : Lien externe, ainsi que sur les pages annexes.

Ca y est, vous êtes de retour ! Vous savez donc maintenant qu’une fois le Flanby® bien gobé, il ne doit laisser dans l’assiette qu’une simple trace qu’on peut appeler un « rond de flan ».
Et deux ronds de flan côte à côte, cela peut se comparer à deux yeux complètement écarquillés par une surprise intense.
Ce qui nous permettrait de retomber sur nos pattes si cette expression était bien liée au flan, ce dont ne semblent pas convaincus Alain Rey et Sophie Chantreau les seuls à l’aborder.

Elle est relativement récente puisque citée par Esnault en 1901.
Mais à part ça, son origine n’est pas claire du tout pour ces deux auteurs.

Une première explication viendrait d’un mot du XVIe siècle, ‘flaon’ ou ‘flan’ qui signifiait ‘monnaie’ ou ‘denier’.
Tout comme on frappe une monnaie, on peut être frappé de stupeur. On aurait donc ici un jeu de mots utilisant le double sens de ‘frapper’ (ce qui se dit ‘polysémie’, en termes académiques), les deux ronds de la monnaie correspondant aux yeux grands ouverts d’étonnement.
Mais l’écart de date, le mot n’étant plus du tout utilisé à la fin du XIXe siècle ou début du XXe, laisse planer un doute certain.

En typographie depuis la fin du XIXe siècle, le flan est un morceau de carton recouvert d’un enduit épais, destiné à recevoir en creux l’empreinte d’une composition et nécessaire pour fabriquer le cliché qui sert ensuite à la reproduction du livre.
Une autre hypothèse part de ce flan-là, mais sans expliquer vraiment pourquoi rond et pourquoi deux.

Une dernière hypothèse assez capillotractée viendrait de la perte du ‘c’ de ‘flanc’. Les ‘deux ronds de flanc’ seraient alors les fesses. Celui qui serait ébahi serait alors ‘sur le cul’.
De quoi en être stupéfactionné, non ?

Florentin

Ce florentin se compose de miel et de sucre, d’amandes, d’oranges et de bigarreaux confits. Il renferme aussi crème, beurre et un peu de farine.
Voici une vraie douceur à recommander aux becs sucrés !

Florentin
Crème 125 g
Miel 200 g
Sucre 300 g
Beurre 100 g
Farine 50 g
Amandes effilées 400 g
Bigarreaux confits 125 g
Oranges confites 125 g

Piouuuuuuuuu!!! tout à fait diététique. C’est par curiosité que je suis allé voir tous les ingrédients de cette pâtisserie.
Je connaissais pas… Suis passé dans la boulangerie, dans la rue en face de l’auditorium et je me suis laissé tenté.

Assis au soleil, du bleu dans les yeux 🙂