Samedi, jour de shopping pour ado en manque de tout pour une rentrée réussie…
Après le prétexte d’un alto, nous voici déambulant dans ces galeries marchandes des grandes villes, c’était parti pour du lèche-vitrine et plus si…
Bon, après avoir écumé le pavé, les vitrines, les boutiques, nous n’avions pas trouvé, chaussure à son pied, enfin quand je dis pas trouvé!!!
Du coup, le décalage plein la tête, je me suis assis dans une boutique de chaussures, genre « il faudrait être fou », j’ai refusé de bouger, plutôt gagné par la lassitude.
La petite dernière ne trouvant plus les négociations d’ados amusantes est restée avec moi.
Et là, nous n’avions rien à acheter, pas de besoin, mais nous avons TOUT essayé, TOUT, enfin mon lutin dernier.
Les bottes tout d’abord:
Les bottes genre blue jean, des bottes de cow-boy
Les bottes genre chiffonnées, des bottes de d’Artagnan
Les bottes genre sportives, des bottines de boxe
Les bottes genre rentrée, des bottes kickers
Les bottes genre pour dame, des bottes à talon
Elle me fait, l’oeil pétillant, ouahhhhhhh!!! regarde! Tu n’es pas ébouriffé!
Fô dire qu’elle à l’âge Kickers, mais vu sa pointure…
Alors elle ajoute, tu te rends compte, j’peux tout essayer, mon pied va bien partout!
Ah! la la; je suis complètement ébouriffée …
Les baskets ensuite:
Les baskets genre seconde peau, des baskets près du pied.
Les baskets genre Buffalo, des baskets à ne pas lacer
Les baskets genre tendance, des baskets de marques
Ah! La la, Papa, je suis vraiment ébouriffée …
Les chaussures pour finir:
Les féminines genre allongées, des chaussures mule sans fin
Le genre pour grandes, des loafer plates (et rouges 😉 )
Le genre soirées, des escarpins chics à plume
Les genre nayeteclubeux, des escarpins à talons et paillettes
Le genre bureau, des mocassins bien sages
Papa, t’imagine, si je vais à l’école avec celles-là ! C’est vraiment trop, avec mon 37, je peux tout mettre, tout me va. Mon lutin dernier venait de découvrir une qualité à ses grands pieds, elle pourrait mettre des chaussures de dames sans avoir une démarche de clown comme lorsqu’elle chipe les chaussures de sa mère ou de sa soeur.
Là, comme un refrain malin, elle me fait:
Je suis ébouriffée!
On a tout essayé sous l’oeil commerçant de la vendeuse, c’était un samedi au centre du Colombier, dans une boutique Eram, un moment ébouriffant…un plaisir amusé sans rien acheter!