Scriban

scribanLa reine des blés voulait un scriban.
Et vous le savez bien, ce que femme veut…

En même temps, j’aimais beaucoup l’idée, au point de la partager sans vraiment le dire…

ElLe: « hum! Comme faux-cul, c’est un peu nul »

N’ayant pas trouvé chez le brocanteur du coin la perle rare, la reine des blés s’est résignée à un ersatz à construire soi-même!

15 Mn de montage, çà c’est le temps indiqué sur la notice.

Je prends ma perceuse-visseuse, tournevis, marteau et hop!

En un tour de main, hop! Monté, installé, moins d’une heure, suis presque dans les temps!

Sauf que la reine des blés veut, exige des boutons de tiroir plus! plus! j’sais pas comment en tout cas pas ces trucs sans forme livrés en guise de bouton. Là, demain il faudra courir les magasins pour trouver ce petit accessoire qui fera toute la différence rendant le meuble unique et assorti à l’ambiance de la pièce.

Ah! Si, j’oubliais, faudrait lui donner un air vieilli, mais çà, j’sais pas m’y prendre, mais la reine des blés insiste.

Pour compléter, la reine des blés à aussi acheter une bonnetière tout assortie.

45 Mn de temps de montage, là, je vous passe les détails, j’ai dû y passer 3 heures.
Bon, d’accord, j’ai pris mon temps, j’ai écouté de la musique, j’ai pris au moins un ou deux cafés mais 45 Mn franchement!!!
Ils pourraient y penser les « ceusses » qui font les notices, mettre des temps de montage digne d’un Michael Schumacher à son volant, çà vous met un coup à l’ego, et pis d’abord, suis sûr que « les ceusses » qui font les notices, ils l’ont jamais monté la bonnetière, paske sinon, soit y mettraient pas 45 Mn, soit y feraient une notice compréhensible qui vous oblige pas à démonter ce que vous venez patiemment de réaliser.

Ah! C’est pas fini, j’ai dû installer sur la terrasse un banc, un vrai banc en bois d’arbre, la reine des blés y tenait beaucoup pour pouvoir flâner sans rien à faire, boire un café, bouquiner, paresser.
Allez euh! , garder pas le soleil pour vous tout seul.

Ah! Nan! C pas encore fini, fô que je décape une commode de ma grand-mère pour lui rendre un air neuf!
La reine des blés a plein d’idée, parfois il faut vieillir les meubles , parfois leur rendre une nouvelle jeunesse…

C’était la journée des ‘tits meubles!

Google search « Mokasson »

Alors là, je ne le crois pas!

Je consulte les accès sur mon blog par hasard,et je vois quelqu’un qui arrive ici en ayant chercher « MOKASSON »!!!

Et encore avec insistance, pas une erreur de frapppe, nan, nan! Par trois fois successivement!

Alors j’en suis resté « baba »…

Y a quelque part sur la toile un internaute qui a eu ce même mot en tête.

Mokasson, un mot, un son !!! !

Cette idée de l’improbable me séduit toujours et me surprend aussi. Alors toi la lectrice, le lecteur habitant le monde de l’improbable, soit le bienvenu.

J’aurai bien voulu voir sa tête quand il a ouvert le lien… Une petite souris juste là!
En fait, si çà se trouve, ce mot existe vraiment, dans une autre langue, ou alors dans un patois oublié.
Si çà se trouve c’était un grec qui n’y a rien compris.

ElLe: « Vi, ben moi non plus, j’y ai compris ketchic de chez first à ton mokatruc »

Moi, je préfère l’idée du patois oublié ou du langage inventé. Dans le premier cas, c’est une culture des racines, quelque chose enracinée dans l’enfance qui te porte, dans l’autre c’est la jubilation ludique du néologisme inutile, un regard d’enfance.

et j’aime çà, l’oeil pétillant de malice au fond de l’écran 😛 devant la douceur de l’improbable.

mokasson

Brume

brume

Aurore, Matin aurore, la nuit est encore là. Je te dépose un baiser matinal et léger comme le silence environnant. Rien ne bouge, tout est calme. L’éveil va se réveiller sans bruit. Dehors les gazouillis parviennent désormais à mes oreilles comme un doux babillage reflet fidèle de tes rêves. Les chants ont commencé sans que je ne m’en aperçoive vraiment, je m’étonne de ce passage du silence bruyant à cette variété de chants matinaux invisibles.

Je lève le nez, le jour se lève dans ma cuisine.

« Tu dors dans ta cuisine toi! »

Mais nan, c’est le lieu du matin calme. Au vol, je te pose un ‘tit message concis.

« Euh! Tu peux même dire hyper concis de chez first »

Je file à la gare, aujourd’hui sans taxi… Je conduis j’ai moins de temps pour vagabonder. Dehors, il fait jour et une brume de coton se dessine et enveloppe le paysage en de vaporeuses traînées blanches. Un peu comme un collier posé autour de ton cou en apesanteur, comme suspendu ! La brume se lève carrément par endroit pour devenir presque un brouillard.

« Dis, presque çà veut rien dire, t’as une façon de décrire franchement nébuleuse! »

Oui, :P, un brouillard éthéré et fin, ce matin le brouillard nébuleux a des allures de brumes aériennes, voili, tu vois mieux 😛

« Euh! Non, je suis dans le brouillard, je ne vois plus rien! »

Entre temps, je suis arrivé sans réfléchir.

« Tu réfléchis toi ??? » :PPPPP

Oui, je suis arrivé à la gare sans y penser, comme les chevaux qui ramènent la famille après l’office dominical et quelques verres au bistrot, ou comme le cheval, son dur labeur effectué rentre le soir à l’écurie…sans que l’on doive le moins du monde le guider. Je suis arrivé machinalement, comme je sais pas, comme quand tu cherches les clés de voiture qui sont déjà dans ta poche.

« Hi, hi hi, tu serais pas un peu distrait ? Méfie toi de ne pas te retrouver carrément au bord de la mer! »

Je suis arrivé sans m’en apercevoir. TGV, rapport d’activité, courriels, etc… Je lève le nez dans la Beauce, quand le TGV change de rythme en empruntant la voie rapide. Dehors, la brume est toujours là, elle se lève, laissant sur la nature endormie quelques myriades de gouttelettes d’eau micronisées. L’ensemble donne au paysage un air tout neuf, tout frais, un peu comme une salade fraîchement cueillies ou une tomate sur laquelle se condensent quelques gouttelettes en sortant du frigo. Une multitude de petites gouttelettes blanches !

« Hum! Gouttelettes c’est déjà petit, une petite goutte, alors petite gouttelette blanche!!! Pourquoi pas de la neige! »

Pffffffffffffff!!! Ferme les yeux et imagine. Ce n’est pas une gelée blanche matinale, c’est une sensation impressionniste, par petites touches, le soleil se lève à son tour en milliers de morceaux épars déposés sur chaque petite parcelle de paysage.

goutte

C’est à croquer! A croquer, façon gourmande comme un dessert glacé, à croquer dans une jolie esquisse si tu as l’âme artiste voire quelques délicats clichés, ou encore à croquer, hum! « Hum! un paysage de la Beauce, là, j’sais pas, mais t’étais vraiment dans le brouillard ! »

 

Sourire, il va faire bleu!

Senteur aubépine, l’épine blanche

épineblanche

 

Epine blanche

Je voudrais t’écrire l’odeur de ce bouquet,
T’offrir ce parfum incomparable,
Mais l’unique, celui qui habite mes sens.
Je voudrais partager ce souvenir
Un souvenir d’enfance,
Cette superbe fragrance.
Parmi les mots innombrables
Aucun ne pourra suffire.
Cette odeur à des couleurs de patois
De ces parfums qu’on partagent tout bas.