Chav

chav

 

Hier soir, il y avait une « party » organisée dans les bureaux.

C’était l’élection du meilleur « chav ».

 

Matthew a bien essayé de nous expliquer le concept, mais là vraiment ce n’était pas clair (non, je n’avais pas bu).

Il prend l’exmple d’une célébrité du foot de Manchester, me faisant comprendre qu’il gagnait beaucoup d’argent mais qu’il était sans « éclat », mais je ne connaissais pas ce joueur de foot et je n’ai pas tout saisi.

 

De retour dans le monde wifi, j’ai wifibutiné, plutôt wikibutiné.

 

 

Si j’ai bien compris, « chav » c’est une sorte de quolibet en forme de sobriquet dont on affuble le quidam supposé sans culture, peu d’éducation, ayant une tenue vestimentaire sortie des fripes d’Emmaüs, tendance survêtement de sport difforme ou suiveur de mode, limite asocial. Bref si ce n’est pas pris au second degré, c’est une classification sociale des inclassables, très « borderline » quand même.

 

Vous ne chaviez pas, moi non plus!

chav2

Les liens

Voyageur du jour, je suis dans le salon d’attente de l’eurostar. Salon est un bien grand nom pour un hall de gare aménagé sous les combles d’un bâtiment industriel, L’ambiance y est légère, sans doute est-ce dû aux musiciens qui peuplent les bancs, des musiciens épars avec leur instrument en bandoulière comme seul bagage ou presque. Ils doivent transporter des morceaux de musique qui peuplent l’espace, sans le savoir, un air léger.

J’essaie de deviner l’instrument qui se cache derrière chaque bagage de transport, mais je sèche lamentablement, là la contrebasse, vi facile vu la taille, ici, sans doute un violon, non plus grand, un alto, non trop fin, bon, je ne sais.

En revanche, une certitude, l’univers musical est féminin, en tout cas, celui qui voyage aujourd’hui, la musqiue a une odeur féminine.

D’un coup tout le monde se lève, je n’ai pas vu le chef d’orchestre!!!
Où est-il, mais là comme d’une seule vague le salon s’est vidé, en moins d’une minute me voilà seul sur mon banc!!!

Je n’ai pas écouté les annonces, perdu que j’étais dans mes limbes musicales.

Mince j’ai perdu le fil wifi, tu sais, la petite lumière bleue…

Sans fil, du coup je file, facile!

 

Voyage et silence

reine

 

Voyage,

J’aime le TGV car il m’octroie des moments de solitude qui me vont bien. Je suis un solitaire de l’âme et j’aime prendre le train. Je me sens libre, je ne sais pourquoi, et quand je voyage je pose quelques mots sur mes maux ou parfois d’autres mots encore sur mes rêves et mon imaginaire voyageur.

Aujourd’hui, c’est jour de grève. J’aime prendre le train les jours de grève car la foule des fourmis voyageuses pressées s’en est détourné, de peur de perdre une minute de son temps précieux. J’aime voyager les jours de grève, le train m’appartient.

Je me suis arrêté au kiosque, tu sais, oui, tu sais puisque je le fais presque à chaque fois que je voyage d’humeur vagabonde, je me suis arrêté au relais « H » du nom d’une de mes histoires en forme de délire à lire sur mon blog (Vi, la célébrité n’attend pas).

« La reine du silence », c’est inexplicable, j’ai à peine lu dix pages, et je te le conseille.

A lire.