C’était il y a deux siècles déjà !
En 1895, l’invention de la caisse américaine. A l’époque il s’agissait de caisses pliables à plat. J’ai cru lire qu’elles étaient réalisées en bois tout abord puis très vite en carton ondulé.
Dans mon parcours professionnel, la caisse américaine était donc synonyme de carton d’emballage, point final.
Figure-toi qu’un artiste peintre assez proche avait réalisé une belle reproduction d’un tableau qu’il m’avait offert à l’occasion d’un évènement d’importance, un anniversaire d’un quatre novembre je crois.
Le tableau avait été accroché très vite sur le plus beau mur de la maison.
Mais il manquait un je ne sais quoi, indéfinissable. Eurêka, la tableau n’avait pas de cadre.
Je demande à l’auteur des conseils pour encadrer son oeuvre et il me préconise « une caisse américaine » !
Alors je lui fais répéter, pas de doute il veut que j’emballe son oeuvre dans un carton d’emballage, une nouvelle oeuvre abstraite en somme. A la façon de Christo.
Source : Le pont neuf à Paris par Christo – Artistes et designers
Je n’y avais pas pensé, une oeuvre dans l’oeuvre que je serai seul à connaître. Un joli secret.
Je vois déjà l’emballage au mur, du virtuel au réel, j’imagine déjà l’émotion en l’observant du coin de l’oeil.
Chuchotement à l’oreille : La caisse américaine est un bel écrin pour les plus belles oeuvres, les américains appellent ce type d’encadrement un encadrement flottant ou suspendu, quelque chose comme çà.
Alors si tu cherches un bel écrin, une caisse américaine donnera secrètement une sensibilité unique à ton tableau, un moment unique suspendu dans le temps.