Cette nuit, je rentrais fort tard… En conduite accompagnée 😛
Dehors la nuit était là, bien là, et la lune jouait à l’horizon, comme un bateau ivre, naviguant, dans son premier quart (sourire, je ris seul de mes doubles sens).
Et puis d’un coup, elle a coulé, disparue! Touchée.
Du coup, seules les étoiles restaient dans un ciel tout clair, dehors il faisait frais, il faisait froid.
Sweet home, la nuit a été rêveuse.
Ce matin, moment de pause, ouf!
Je me pose, et je regarde dehors, tout est blanc dans un soleil rose.
Conduite accompagnée bis, je pars pour Rohazon. Dehors des milliers de lignes d’écriture à l’infini, des idéogrammes partout, écrits en blanc!
De mes rêves, il ne reste que ces lignes d’écriture que l’éphémère rend encore plus belles. Cela me rappelle c’est belles chinoises qui un pinceau à la main [oui, avec un pinceau géant et un seau d’eau], traçaient avec des gestes augustes les plus belles calligraphies à même le sol, de courtes poésies qui sitôt écrites disparaissaient, évaporées par quelques rayons de soleil.
Ce matin, mes rêves sont écrits à l’encre de tes couleurs, en blanc d’automne, à perte de vue, des poèmes que je n’ai pas eu le temps de t’écrire, mais que le matin a révélé, si beaux à qui sait les lire.
Quelques vaches au loin, broutent du blanc, un petit déjeuner glacé! sans le savoir elles mangent quelques morceaux de mon écriture.
Nous sommes arrivés à Rohazon, mes écritures de la nuit ont maintenant disparu sous un rayon de soleil rose.
Le vie est belle comme un grand sourire.