Histoire de langue

TongVous l’avez remarqué, les tongs sont tendances, enfin, l’année dernière c’est sûr, cette année, je ne sais, mais çà devrait se poursuivre si j’en crois les devantures.

Tong! C’est sans aucun doute un mot d’origine exotique et lointaine, langue « o », tibétaine.

Un élément de raffinement, de savoir vivre, douceur de la marche, plaisir de la caresse de l’air sur la peau si fine, chaleur d’un rayon de soleil, la tong est bel et bien un objet à vivre.

Les jolis pieds, finement ourdis de couleurs variées, rouge, rose, jaune, les ongles se portent en couleur, les jolis pieds donc, se montrent en tenue légère !

Malicieusement, j’y vois toujours une grande sensualité, je parle des pieds. Un pied nu, simple dans son appareil, ou alors ganté dans un écrin de nu-pied, à lacet, ajouré, spartiate, ou en tong, le pied est une invite sensuelle et érotique quand il se montre dans sa nudité.

J’aime l’invitation du pied, à peine indécent dans sa nudité, un brin de peau dans une chaussure légère, tong, nu-pied, le pied dans un écrin qui se fait oublier, une invitation coquine…

D’où l’expression faire du pied !

 

Soon,windmill

windmillCe matin, je voyage dans mon train, atmosphère d’été, plaine à perte de vue, terre de Beauce.

J’ai remarqué récemment que les éoliennes y avaient poussé comme des champignons, par petits groupes.

Je ne saurai dire si leurs silhouettes élancées se fondent mieux dans le paysage que les habituels poteaux haute tension, comme des tour Eiffel aurait dit le dernier lutin. Pour dire les choses, à l’unité, l’esthétisme est plus supportable qu’un poteau de méccano, mais en prenant du recul, cette forêt de champignons n’est pas du meilleur goût dans ce paysage tout plat.

J’observe par la vitre, et je vois les hélices animées d’un mouvement de rotation lent, lent, un mouvement de force tranquille poussé par le vent.

Et puis, tout à coup, je suis intrigué. Là, côte à côte, deux éoliennes jumelles se regardent d’un air bizarre.

Si,si si!

L’une aérienne, mue par un souffle céleste voit ses trois pales décrire des arabesques circulaires dans un ciel bleu gris. L’autre est figée, comme après l’éruption du Vésuve qui avait arrêté le temps, les pales sont immobiles comme sur une photo. Le vent n’a aucune prise.

Je regarde à nouveau, les deux éoliennes jumelles sont poussées par le vent, parfaitement alignées, l’une joue tranquillement avec le vent, l’autre est comme sur une affiche, sans vie.

Dis, ils ont oublié de la brancher, ou alors le moteur est en panne, ou alors pour économiser de l’énergie, ils ont décidé de faire tourner une éolienne sur deux!

Alors je me dis intérieurement, « le sens du vent » ne serait pas toujours porteur, parfois il est source de grande énergie, mais parfois aussi, suivre bêtement « le sens du vent » serait source d’immobilisme.

Alors!!! dans le vent ?

 

Méditerranéenne

arlesienne

 

 

L’arlésienne / Picasso

Ce matin,comme souvent le samedi matin, je faisais mes courses au pays où la vie est moins chère, mon caddy plein pour remplir le frigo de la tribu, je passais à la caisse.

Tiens à ce propos, j’ai été fort surpris il y a un mois sans doute, dans la grande ville , là où les hyper sont plus grands, je suis passé par une caisse sans caissière!!!

Tu vas rire, mais faire ses courses sans caissières, finalement çà manque terriblement.

J’étais là, en train de passer mes articles devant le lecteur de code à barres, sans oublier de poser l’article sur la balance (vi, apparemment, le système pèse ce que tu viens de passer), moralité, y avait pas de caissières:(, j’ai passé autant de temps qu’une caisse traditionnelle 🙁 et en plus j’étais surveillé du haut d’un mirador pour ne pas enfreindre le code de bonne conduite, à savoir passer tous les articles sur la balance !!! Nan, définitivement, je préfère et de loin ma caissière.

Revenons à ma caisisère du jour, j’essaie toujours de choisir ma caissisère. J’ai deux critères pour cela, nan, trois.
Le premier la file d’attente doit être courte (dans ma petite ville c’est asez facile, une personne max.), le second, ma caissière doit être organisée pour ne pas me déposer tout en vrac (vi, çà fait vieux garçon, mais j’ai horreur de mélanger les yaourts avec la lessive, les fruits avec les boites à chat), et pour terminer, si elle est souriante, c’est un critère déterminant.

Voili, j’avais donc repéré ma caisisère, pas de file d’attente, organisée et tjs souriante…
Je dépose donc mes articles sur le tapis, et là, je me rends compte que j’avais oublié d’acheter des citrons. Je me faufile prestement jusqu’au rayon primeur, récupère deux citrons, à la pièce et reviens aussi prestement, le tout m’avait pris 2 minutes grand maximum, ma caissière n’avait pas encore commencé mon tapis.

Là encore, tu vas pas me croire! Une femme avait évicté mon caddy (çà se dit ?), elle mettait une pancarte fin de client à la suite de mes articles et s’apprêtait dignement à déposer ses propres courses!!!
Je lui fais, « pardon Mme mais là, vous êtes au milieu de mes courses!!!  » (ben vi, j’étais parti alors qu’il restait au bas mot les deux-tiers de mon caddy, et crois moi, pour ma tribu, çà passe pas inaperçu! ).
Elle me fait « euh! ah! bon! j’avais pas vu!!!  » Franchement, les ménagères de cinquante ans ne sont plus aussi polies qu’autrefois…

Je reprends mon déchargement sur le tapis, mes citrons en plus.

Puis je me dirige derrière la caisse avec mes cabas consignés qu’on réutilise à chaque fois (au début, je les ai oubliés une paire de fois, je reprenais systématiquement cabas de dépannage consigné aussi à 1 euro. J’en avais donc une vraie colletion à la maison que je rapportais en lot, au grand dam de ma caisisère qui me regardait d’un oeil bizarre devant ce client radin qui ramenait tant de sacs!). Maintenant, je n’y pense plus, et j’ai tjs mes 4 cabas avec moi(oui, il m’en faut quatre !).

J’étais en train de remplir mon deuxième cabas, et là, je sais pas si çà te le fais aussià toi! Une impression, quelquechose d’imperceptible, je lève le nez, et là, une jeune femme, la trentaine passée, brune, altière, les cheveux relevés, me fait un sourire de connivence grand comme çà.

Euh!!!!! je souris également grand comme deux fois çà. Et je replonge dans mes cabas me disant intérieurement, je ne la connais pas, je ne la connais pas, ou alors, nan, vraiment je ne vois pas qui c’est.
Je ne sais pas siçà te fais çà à toi, nan, t’es trop jeune, mais là, se retrouver devant quelqu’un qui manifeste un air, comment dire de connaissance quand toi tu es dans un brouillard complet, çà te fait prendre pour un vieux truc!

Euh!!!! nan, nan, je ne vais même pas commenter 😛

Je relève la tête, et je la regarde à nouveau, les yeux dans les yeux, son sourire se fait plus timide, elle a du se rendre compte que je n’étais pas celui qui…

J’en profite pour sourire à nouveau, elle est méditerranéenne, un corsage blanc brodé, un peu sage, une jupe longue, haute en couleur, rempli de rouge, elle est arlésienne…

Et je suis parti avec son sourire d’arlésienne, là.

Délire de la nuit

radissonVous vous demandez bien pourquoi je mets une logo de Radisson, ben si vous voulez savoir faudra me le demander, j’ai pas envie de vous l’écrire là.

ElLe: « Ben tu vouvoies maintenant ! »

Maaaaaaaa! Nan, là c’est un vous collectif, 2ème personne du pluriel s’il te reste des réminiscences de CM2.

La soirée était hyper réussie, un concept génial.

J’attends la recette.

J’ai fait l’école buissonnière.

Il est tard et je dors pas encore, demain je bosse pas!

Nan, c’est pas vrai, demain je travaille !!! Et tôt !!!

La cire de bougie c’est très utile, surtout quand on sait s’en servir.

J’ai pris la parole dans la conférence systématiquement à chaque question/réponse, vi suis un timide qui se soigne!

Il fait bleu sur Paris.

Dis-lui les mots, dire les mots, dire l’explicite, dire l’implicite, dire le tacite.

Vi, je sais, je ne me l’applique pas moi-même, mais bon, parfois je dis.

Je t’aime.

J’ai un Cacolac pour le pique-nique çà peut servir, surtout celui-là, il vient de la Défense.

C’est vrai, au bord de la mer, un pique-nique, c’est mieux, mais là c’est un peu loin.

Avec une nappe, un panier et une jolie robe à talon.

Les robes n’ont pas de talon.

J’aurai pu l’écrire en poème, mais suis pas trop dispo de la plume.

J’en ai compté deux.

J’ai oublié de prévenir le 5ème majeur.

J’ai oublié de déjeuner.

En y repensant, deux heures de train ou deux heures d’avion, c’est tout proche.

Enfin, c’est moins que six heures.

Ah! Si, j’oubliais les cents ciels!

Quel est le sens de ta vie ?

Est-ce que tu l’aimes encore?

Euh! Là, c’est pas une question!

Est-ce que tu l’aimes toujours?

Vi, c’est bcp mieux.

J’ai du mal avec mon boss, il ne me comprend pas.

A moins que ce soit l’inverse.

Les lutins sans fil, çà existe, j’en ai à la maison.

Le système de carte électronique de aufeminin joue le vaguemestre vaguement concerné, fais-moi penser de ne pas l’utiliser.

Les clients trouvent ma boite passionnante, mon boulot génial.

Sauf que moi pas… Les clients ne m’achètent rien.

Mon boss m’encense en public, mais il a la mémoire qui flanche en fin d’année.

Cela fait 3 mois que je suis arrivé chez Blogspirit.

Je trouvais le concept sympa.

Maintenant, ils viennent de le rendre payant, puis au passage ils ont supprimé deux trois trucs.

Enfin, j’ai pas encore fait l’inventaire, mais là y a plus les communautés.

Dire que j’ai dû passer une semaine à le transférer du précédent hébergeur !!! Je vais aller sur google, au moins là, suis sûr que ce sera gratuit, même si parfois, enfin bon, fô encore que je déménage! çà m’énerve.

Sur ce coup, je suis véner.

Peut-on aimer plusieurs personnes en même temps?

Le BHV ferme à 21h le Mercredi, c’est pratique pour un provincial comme moi qui a oublié sa brosse à dent.

Ah! je t’avais peut-être pas dit, je me suis fait voler ma valise dans le TGV, alors j’ai plus de chemises, plus de cravates, plus de trousse de toilette, etc…

Comme c’est la fête des pères bientôt, t’as l’embaras du choix.

Euh! moi la fête des pères, enfin…

Ok, ok, y a aussi mon anniv…très bientôt.

En chemise 38/39 et pour les cravates, y a pas de taille en parfum non plus.

J’ai bu un Armagnac.

ElLe: « Vi, ben çà se lit !!! »

D’ailleurs il est 2h passé, je file au lit.