Moins de 5 mn pour que les pompiers n’arrivent sur place.
Prise en charge de la notion de douleur dès la 1ère minute par les sapeurs.
Pas d’attente aux urgences avec le médecin qui m’ausculte dans le quart d’heure.
Examens dans la foulée, radio sous toutes les coutures fémur, bassin, clavicule, tout y passe et aussi un scanner de la boite à malices en moins de 1h30.
A nouveau, prise en charge de la douleur dès l’arrivée aux urgences:
Sur une échelle de 1 à 10, combien mesurez-vous ?
Euh ! C’est-à-dire qu’on ne m’a jamais donné de mètre pour mesurer, même pas enseigner à l’école.
J’ai beau chercher, j’ai bien appris la table de multiplication mais mesurer la douleur, jamais !
J’ai envie de dire que c’est au-delà de son échelle !!!
C’est la toute première fois qu’on m’interroge en tant que patient sur le ressenti de ma douleur, j’en suis tout étonné !
Alors je lui dis timidement entre 9 et 10.
Ah! Oui quand même, les antalgiques risquent de ne pas suffire me fait-elle après m’avoir perfusé.
De fait, 30 minutes plus tard, me voilà sous morphine.
Cà fait un bien fou ce truc, j’ai même réussi à dormir.
Le matin, je suis interrogé toujours sur la douleur et ce sera un leitmotiv tout au long de mon séjour bien involontaire dans cet hôpital que j’aperçois de loin quand je vais faire mes courses le samedi.
Je sors aujourd’hui avec une grande satisfaction de notre service de santé, très loin de ce que j’entends dans les media, belle efficacité!
Voilà, comment passer la saint Valentin en tête à tête avec son goutte à goutte.
NB: Je suis ravi ô combien, après une chute de 4 mètres du haut d’un arbre, je m’en sors très, très bien.
La vie est belle 🙂