Automnéa

Quelques pas à mille temps
Monet a sorti son chevalet
C’est un tableau sans demi-mesure
Le tigre aurait aimé
Dans l’orangerie, des couleurs immenses
Des ocres
Des rouges
Des verts
Des marrons
Des jaunes
Des kakis
Des oranges
Et la lumière si particulière
Horizontalité, l’angle se joue des couleurs
Douces
Et des taches comme autant de pixel
Une impression de peinture à la Monet
Le long du chemin, une haie colorée, bigarrée
Au détour du chemin, quelques arbres impudiques
Et sur le chemin, un tapis de feuilles
Le soleil se joue des couleurs
Comme une caresse sur la jour
Mordoré ou doré
Vous avez un message adoré
Un parfum, une odeur
L’automne est une odeur, Monet un parfumeur.

Une réflexion sur « Automnéa »

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