Respire

Après quelques années en ermite, loin de la lumière, tel l’habitant des grottes, homo troglodytus, me voici désormais à la lumière. (Bon, c’était pas la caverne de Platon, mais qu’est-ce que c’est bon!)

J’ai déménagé ! (de bureau)

Cela ressemble à un petit rien, mais c’est immense, immense.
De ma fenêtre panoramique, je vois désormais les Alpes !

Oui, j’habite côté ouest et je vois les alpes, tous les jours 😉

D’ailleurs, je vais te le prouver, je vais te mettre un lien Google Earth (enfin, fô que je re-charge l’outil, etc…)

Maintenant je fais plus de 4 km de marche par jour, oui, c’est une peu plus éloigné. C’est l’hiver, mais avec les beaux jours ce sera un voyage de lutin rêveur. Pour l’instant les cloches de l’ex-couvent m’accompagnent, la marche a des airs bucoliques et çà me va bien 🙂

Respire, respire…

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>> Crédit photo © Denis Transon <<

Aromeurostar

Arôme d’abricots et de poires aux nuances de noix.
Une note de vanille boisée et une finale beurrée.

Dis, çà te fait penser à quoi ?

Non, ce n’est pas un délire d’écriture du lutin par une nuit d’insomnie.

Bon, petite analyse de texte:

Arôme d’abricots.
Allez, je ferme les yeux, fin d’été, en août, de beaux abricots velours et juteux, Mmmhmm!

Et de poires.
Ben, là, j’aime moins le mélange non! Abricot et poire, c’est pas la même saison!

Ah! Aux nuances de noix
Celui qui a écrit çà a dû consommer le noyau de l’abricot ou alors, l’odeur, non, vraiment, là y a un truc qui cloche grave.
Tu me diras, ce ne sont que des nuances, alors, si l’auteur joue sur les nuances…

Une note de vanille.
Vi, çà je le goûte plutôt bien, une note de vanille, c’est léger, un accompagnement.

Mais une note de vanille boisée !
Là j’avoue j’ai un peu de mal, vraiment je ne sens pas du tout le goût forestier pas plus qu’une atmosphère de bûcheron, ni même de feu de cheminée…

Et la finale beurrée, çà doit être pour faire glisser le tout.

Namého!!!

Je crois que celui qui écrit les menus s’est pris pour le lutin en délire 🙂

 

 

 

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C’était le vin blanc servi, Chardonnay pays d’oc 2004 !

Un lutin, le matin

Ce matin, je me suis levé tôt… Enfin juste un peu plus tôt que le dernier lutin qui vient pointer le bout de son nez dans la lingerie et qui me fait:
« Ben, tu repasses Papa !!! »
Moi surpris à 6h50 !
Vi, y avait un tas de linge dans la panière que tu voyais même plus la panière, et comme j’étais debout, je repassais dans la lingerie, la radio en coin.
Repasser le matin, c’est bon, ch’uis pas hyper doué (Mme me le fait remarquer), mais je me débrouille 😛
« Oui, tu vois je repasse »
« Ah! ben çà alors, je croyais que c’était que les mamans qui repassaient, pas les hommes »
J’ai souri.
« Et nan ! »
« Et tu repasses mes affaires ? »
« Et oui, tu vois ! »

Le lutin est reparti aussitôt.

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PS: Je ne repasse pas si souvent… La preuve par le lutin, mais qd même de temps en temps.
PPS: J’ai pris un coup de froid, j’étais pieds nus!

Du pays natal

L’automne est une saison propice pour la mélancolie, la douce nostalgie.

Se laisser porter…

Et je me souviens, de cette jeune femme, artiste peintre, à qui je faisais remarquer sans savoir que son patronyme rappelait furieusement mon pays natal et qui avait dédicacé, en terre Bourguignone, la lithographie qui trône dans mon entrée d’un simple mot,
« Merci pour la petite odeur du pays de Papa ».

C’est un petit bout qui respire tout ce que j’ai perdu. Plus les ans passent, plus cette odeur a une saveur irremplaçable. Unique car son pays natal est unique, et quand celui-ci a quelques racines, alors jamais l’odeur ne se perd vraiment, elle manque tout simplement.


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Aquarelle originale : Micheline Reboulleau