Aujourd’hui est un jour comme un autre.
Sauf que pas vraiment !
Cela avait commencé à 5h du matin avec une nouvelle que tous les medias allaient distiller toute la journée…
Alors évvidemment, la journée serait marquée du sceau de l’inoubliable.
Ce matin, rien n’allait, va savoir, il y a des jours ou 2 + 2 ne font pas 4.
Un méchant virus est entré par je ne sais où et a tout bloqué pendant une demi-journée, justement le jour où nous devons convaincre un client que tout va pour le mieux dans un mode de travail à distance… Ben c’est raté.
Pourtant, il y avait les firewall, les antispams, les antivirus, le tout dernier cri !!! Tout çà a parfaitement fonctionné mais avec un tout petit chouia de retard, le temps que le méchant virus soit identifié, puis que tout se mette en ordre militaire… mais trop tard! 3 mois de travail à repeindre en bleu !
Bref, un 22 qui avait une grise mine.
Et puis un coup de fil comme un rayon de soleil dans l’après-midi, un je ne sais quoi de léger et hop! le ciel d’hiver se parait de bleu. Il faisait frais comme pour un 22 Janvier.
Je pars en voyage la tête dans les nuages, j’ai raté mon train…
Sur la route, le soleil d’hiver a pris des couleurs magiques, c’est sûr, le rayon de soleil n’avait pas fini de m’étonner. L’horizon était rouge mais pas comme un soleil couchant d’été, non, un rouge frais et orangé dans un ciel bleu nuage. Cela donnait un drôle d’air à toute la campagne. Surtout les arbres dénudés, avec leurs grands bras tendus vers le ciel, ou plutôt avec leur chevelure de sorcière hirsute, tous ces arbres donnaient un air irréel et magique. C’était comme un paysage de conte fantastique, tu sais, quand tu t’imagines des paysages si beaux que tu les inventes pour rêver encore un peu plus!
Je me suis arrêté en cours de route en pleine campagne, j’ai pris mon téléphone qui fait tout. J’ai mis dans la boite un peu de ces couleurs subtiles, juste un peu, le reste il te faudra l’imaginer.
Je suis reparti dans le crépuscule, déjà il faisait nuit.
J’ai changé mon billet, au moment d’aller sur le quai, je me rends compte que j’ai laissé ma valise dans la voiture !
Je vais au buffet gare pour avaler une formule, salade niçoise (une vraie, si si si! avec olives…) poisson aux couleurs ambres.
Je file! Le TGV a deux étages! C’est curieux car par ici, enfin habituellement! Ils sont monoétages, mais là, il a pris un air de TGV Méditerranée, ma place est à l’étage, chouette je vais pouvoir découvrir le paysage.
Oui, mais il fait nuit, dehors tout est sombre, alors je me connecte…
J’arrive Gare du Nord, je ne trouve pas l’hôtel. Il faut dire que ce n’est pas celui que je prends quand je pars au petit matin en Eurostar. Il n’y avait plus de place.
C’était un jour tout chaviré 🙂 ))) Même la photo que j’ai prise…