Egalités des sexes

Aujourd’hui un A/R à Paris avec un passage via le metro.

Parfois, l’esprit vagabonde par des chemins tortueux que même les sorcières ne sauraient expliquer!

Dans le metro donc, debout, près d’une porte, accroché à la hampe en inox tout moite (Brrrrrrrrrrr!!! En cette saison, ch’sais pas toi, mais s’accrocher au poteau laisse une sensation assez désagréable de moiteur et de sueur partagée).

Donc, au beau milieu de la voiture, je comptabilise, va savoir les personnes assises dans les carrés de 4 sièges, soit 24 places au total dans la voiture.

Sur les 24 places disponibles, 22 sont occupées par des personnes dites du sexe faible (çà commence bien heing!)

Alors voilà, comme de bon matin, je n’avais vraiment pas grand chose à faire pour me distraire l’esprit, j’ai recompté, et ben, vi, le compte est bon!

A votre avis ?

a-Les femmes sont plus nombreuses que les hommes dans la tranche 8/9h dans le metro
b-Les hommes ne prennent pas le metro
c-Les femmes sont plus rapides que les hommes
d-Les hommes un rien primitifs préfèrent la station debout près des portes pour surveiller l’entrée
e-Les femmes préfèrent la position assise
f-Les hommes sont timides
g-Les hommes n’aiment pas la promiscuité assise
h-Les hommes sont trop grands pour s’installer dans ces sièges en carré
i-Les femmes sont moins pressées pour sortir de la voiture
j-Les femmes font de plus longs trajets que les hommes
h-La RATP fait une promotion estivale pour les femmes exclusivement
i-Les femmes ont des larges cabas qu’il faut glisser sous les sièges
j-Les femmes utilisent cette position pour observer la faune masculine
k-Les femmes n’aiment pas la promiscuité debout
l-Les hommes sont galants

Parfois le lutin !!!!

Masque

Comme tous les samedis matin, je file en course…

Vi, ch’suis un peu gêné, c’est un jour férié !

Je pars sous une pluie fine d’été, le météo-man a annoncé ce matin même à la radio, « un grand soleil sur toute la France ». En fait, c’est un jour de départ en vacances, il ne faudrait pas retenir les gentils touristes à la maison!

Je pars, sans billet, vi j’entretiens ma mémoire de quadra 😛

Sauf que, dans la tribu, parfois, y a des demandes qui ne sont pas gérées par ma mémoire interne.
J’ai donc droit à un petit post-it du samedi matin du lutin d’ado.

J’arrive en course, je fais mes courses de mémoire et puis à mi-course, je me souviens du post-it Diddl dans ma poche. Je le déplie!

Crème dépilatoire et masque chauffant.

Crème dépilatoire, çà va mais masque chauffant ???

J’arpente la gondole des produits de soins et beauté (Vi, qd même suis pas au rayon carnaval !)

Mais de masque chauffant, point! D’abord keskece ksetruc, un masque chauffant !

J’ai bien vu des tas de choses incroyables,
des masques de nuits,
des masques reposants,
des masques purifiant;,
des masques exfoliants,
des masques dermabrasion,
des masques aux extraits de concombres,
des masques retenseurs,
des masques hâle de beauté,
des masques anti-rides,
des masques apaisants,
des masques anti-acné,
des masques d’argile…

J’ai arpenté de long en large, mais de masques chauffant! point!

Suis rentré avec le masque des beaux jours, sous une pluie fine, à la maison, le lutin allait me faire le masque 🙂

V comme …

Etait-ce le partage de ce statut que d’être le premier d’une fratrie, le partage d’une première lettre d’un prénom, je ne sais, il y avait comme le sentiment d’appartenir à un même groupe inexistant, mais pourtant présent quelque part, indicible.

L’indicible, de ce qui se ressent sans trouver les mots pour le dire.

Il reste des souvenirs « grands comme çà ». Les souvenirs qui s’égrenaient au gré des rites de la famille, du premier de l’an, des communions, des mariages, des baptêmes, des anniversaires, des pique-niques.

La vie suit son cours et relâche les mailles, les occasions de rencontre se font plus rares, trop rares sans doute.

Il reste mille choses si simples :

Un regard si beau.

Une éclaboussure au beau milieu de l’étang

Un conclave dans une voiture

Une photo de famille trop sage

Un pique-nique au bord de l’eau

Un sourire rieur

Mille choses que je pensais oubliées mais qui sont bien gravées, là, juste au fond.

D’où tu es, où que tu sois, ton regard rieur restera.

Les mots manquent comme tu manqueras.

PS: Elle est partie hier, beaucoup trop tôt pour ses proches et sa petite famille, elle n’avait pas 40 ans.