O fo qu’j ‘vous conte dieux ou troués trucs.
Figure te dan quie j’avan vu l’autye jour un bieau film.
Oh, ben j’avan ben rigolé, to peux pas savouér.
Beinvenu chez lo ch’tis qu’o s’appelle.
J’y suis allé avec ma motié et la drauyère, la deurnére.
Oh! c’été trop bein viu.
Beudam, si j’avan ri, to peux même pas t’imaginer.
Tein, c’est bein simple, j’en ai ‘core miaux au vientre.
To sé, nous fodré aussi niotre « Dany Boon » pour nous y fére un film do méme acabit.
Quand méme, tiau Dany Boon, ch’eul apibot !
Rend toué bein compte, lo Ch’ti, à côté, c’est do patoué do vieux français, pas comme l’ niotre.
Cheu nous, olé do patoué bein parlé.
Lo patoué d’vendée, oh olé sûr, y a bein trentye six patoués cheu nous. To peux fére 15 km à peine et t’as méme piu lo méme parlé! Mais dans l’ensemblye, olé bein pareuil.
To voué çà toué, avec nos spécialités d’ichi, lo mogettes, la fréssure, lo patates en boulette, la purée avec do sucrye, lo mijé, la godaille, la brioche, lo beùre salé, lo choux.
Bah, fodré o z’appeler « Beinvenu cheu lo ventrachoux »
Pi fodré aussi, un bout d’cavye avec lo barriques de vin ou d’la beurnache, quéques fillettes. Dame, olé ben vrai asteur, qu’au n’avan piu beaucioup de cave, encore moins de carré d’vignes.
Ah bein fodré pas oublier lo batteries, to t’souveins do batteries d’autfoué! Ah bein c’était autchose qu’annhui, çà c’était d’la solidarité tu diras ce que tu voudras.
Eh pi fodré aussi une vié! Çà j’avian pas encore la teulé, mais o l’été quand méme bein piu cosant qu’maintenant entrye voésin.
Eh pi lo nioce, o bé là pour le cioup, çà olé d’la tradition ben cheu nous, avec lo chansion pendant lo r’pas, lo chiffonnier et sa hotte, le cassé do pot pour l’deurné, lo bal avec soun accordéon.
Eh! pi fodré pas oublié le palet avec la pianche qui va avec. Par cheu nous, j’avan quand méme ben inventé un jeu pour pratiquer après la messe ou après la marienne, lo palets!
Beudame, dans le grand sud, leur faut des boules et do grands espaces. Ch’eu nous, un ‘tit c’ôtiau do Layon, une pianche, et olé parti pour la soirée. Çà n’a quand méme rein à vouér avec leur pétanque. Un cioup de Layon, un cioup de palet, çà olé de la partie conviviale.
Au jour d’annhui, y a beintot pu peursonne qu’o va parler tiau patoué, si c’est pas bisquant quand méme. Tein, méme mé gosses, y s’entravent rein de tchau parler.
Bein là, y en auré encore bein des choses à raconter.
PS: Je n’ai pas de traduction 😛 Pour les explications de textes, commenter ou m’écrire. Pour l’écriture, c’est une improvisation totale, vu que le patois… n’est pas écrit, alors l’orthographe 😛
génial !!!
je suis pliée de rire ;-D
je confirme que le beurre salé et la brioche vendéenne gagnent à être mangés
c’est ce que je fais d’ailleurs tous les jours (pour le beurre) et dès que la reine-mère revient de vendée (pour la brioche)
très belle improvisation.
Le lundi matin sera donc moins morose :))))))
Pétée d’rire :-)))
J’ai tout compris!
Et j’ai vu le film : A NE PAS RATER!!!
Je dois être la seule à être restée insensible à ce film…
@Madison, Bon public 🙂
@La Gde Loulou, Une connaisseuse 🙂 ) )
@Virgule Merci 🙂
@Julie, Pas possible, t’es vendéenne !
@Heure Bleue, Vi, çà dépend ce que tu cherches. C’est le genre de film soit tu n’y entres pas, soit tu te laisses emporter pour t’évader du quotidien.