Cette nuit la pluie fut drue, elle a tonné, piaffé, éclaboussé, soufflé.
Ce matin, j’ai pris le bateau pour Paris, TGV Atlantique, c’est son nom, joli nom pour un bateau.
TGV comme Très Grand Voilier.
Je suis monté à bord à marée basse, presque à sec, le coefficient des marées est haut en ce moment, du coup, j’ai pu aller jusqu’au quai sans me mouiller un seul orteil.
Je me suis installé en cabine. La sirène a retenti et le bateau a quitté le port dans un sillage rectiligne.
Durant la traversée, nous avons à peine senti le mouvement des vagues, tout juste un léger roulis nonchalant et régulier.
J’ai fait mes courriels et absorbé que j’étais, je n’ai pas vu les docks à l’arrivée.
Je suis descendu, dans une marée humaine.
J’ai souri, à droite le quai était vide, et l’espace des voies était complètement recouvert d’eau, pourtant la marée n’était pas encore haute. L’eau était partout, masquant même les rails réservés au docks, quelques goélands (vi, vi, pas des mouettes, je fais la différence moaaa), des goélands sautillaient ici et là.
Montparnasse avait un air iodé, un air transatlantique, Montparnasse port d’un jour.
Le port vu de l’intérieur.
Tiré de l’exposition de Marc Zouate – Actuellement dans Montparnasse
Te voila enfin de retour, longues ces vacances…
Ca donne envie de se rouler dans les vagues…
oh ben t’es à deux brassées de chez moi, si j’avais sû, je t’aurais invité à boire une goulée de cidre ! ;o) ca sera peut etre pour la prochaine fois ?!
Un retour qui ne manque pas de sel !