Je ne sais si c’est la prise de position de François de Closet pour une indulgence volontariste vis-à vis de l’orthographe.
Je ne sais si c’est la prise de contrôle du journal Les Echos par le patron de LVMH induisant des pratiques de rédaction teintées d’amateurisme en mal de ROI ( ou retour sur investissement ).
Je ne sais si la crise financière a frappé l’équipe du journal sus cité au point de supprimer en son sein toute compétence de relecture en bon français.
Je ne sais.
J’en suis resté pantois.
Je prends à l’embarquement la presse bien pensante disposée en libre-service.
Le journal « Les échos » daté du Lundi 14 Septembre 2009.
Surprise, en première page du cahier « Entreprises & marchés », quasiment à la une, une auto promotion concernant le journal, jugez vous-même:
Ce qu’une année
de crise à changé
Mardi 15 Septembre
Dans les échos
1 an après la faillite Lehmann Brothers:
Le nouveau monde économique
Là, d’un coup, je me suis senti appartenir à une société décadente. Le mot est fort, n’est-il pas!
Après la faillite du système financier, la faillite de notre langue!
Ce qu’une année de crise a changé…les valeurs!