Ce matin la nuit fut courte.
Des bruits de partout, une armée au dehors qui s’active comme une armée napoléonienne, disciplinée et persévérante.
Soudain, le front capitule, c’est la guerre de rue dans la capitale, des mouvements isolés de francs-tireurs, genre « snipper ».
Des déplacements rapides et félins…
Ne plus savoir où se trouve l’ennemi.
Oui mais il est encore là, tapie dans un recoin, attendant son heure pour se faire oublié.
L’oeil de feu, balayant d’un geste rageur le sol du bout de la queue, l’oreille alignée sur le regard volcanique, bientôt tout brûlera.
de retour d’où?
tendresses bleutées…