Du vernissage

vernissage

Il y a parfois des moments kaïros où succomber devient plaisir;
Plaisir simple et épistolaire enfin de vous écrire.
La première fois que je vous ai vue,
C’était depuis un café, à l’angle d’une rue.
Je ne sais ce qui m’a fait me détourner,
Au moment même où vous passiez;
Sans doute une intuition magique,
Une silhouette de dos, une allure.
C’était un samedi, dans les rues de Paris.
Plus tard, quand en voiture,
Je reconnus votre démarche, était-ce Luxembourg ou Tuilerie?
Peu importe, les palpitations des premiers moments,
Un irrépressible sentiment,
Comme un pianiste jouant un morceau de vie.
Passant à votre hauteur,
Votre main s’égara dans vos cheveux châtain,
Juste le temps d’entrevoir
Un carré de votre peau et son velouté;
Emmitouflée que vous étiez
Dans cette matinale fraîcheur.
Votre joli regard s’est détaché,
Juste le temps de le croiser.
La chamade me saisit
Sans que je n’y comprenne rien.
Depuis lors, j’ai l’impression de partout vous revoir,
Humant je ne sais quelles effluves sur ce trottoir
Est-ce obsession ou addiction?
Il n’est pas un jour sans que ne surgisse votre image
Comme une icône de passage 😉
Pas une nuit sans que je ne vous croise dans mes songes oniriques.
Vous êtes devenue sans le savoir
Le tourment de toutes mes pensées.
Vous êtes déjà unique,
Entre intuition,
Exception
Et passion.

Deux petits fours et une déclaration

Grâce @

Gr@ce@

Dis, tu viens me voir
Là, à travers l’écran
Comme dans un tiroir
faire un pas de géant.

Un écritoire d’autrefois
rempli de jolis mots
rien que pour toi
ciselés en concetto

Dans un jardin secret
un enchanteur bouquet
Partager ces rares instants
Savourer le goût du vent

Echanger d’un rien, de tout
sans jamais se lasser
une fois encore s’émerveiller
de moments intenses et fous

Tiens, quelle coïncidence
presque de la voyance
A la fois, si près et si loin
de toi, fort ai-je besoin.

Comme des milliers
se sentir singulier
sous la voûte céleste
faire le même geste.
@…

Mosaïque d’automne

automne

Nous voici en automne
pour des moments monotones
pour des paysages en noir et blanc
quand l’hiver sera là,
cassant en noir et blanc
j’ai du bleu à l’âme et j’ai mal
rien n’est jamais blanc,
rien n’est complètement noir
il doit y avoir un juste milieu
comme blanc bleu
Ce passage, trop brutal
de la lumière à l’ombre
sans transition, du clair au sombre
du matin au soir
déjà la nuit
C’est l’automne
ni blanc, ni noir
rempli de couleurs
messager du changement
du pourpre, du jaune, du rouge
une mosaïque chamarrée
des fondus enchaînés
de très beaux fruits
allez, tout bouge
de belles pommes
et quelques poires
saisir le bonheur
un espoir qui luit
ouvrir un album
juste là…

une mosaïque d’automne!