Flying blue

flyingblue

Voyager léger qu’ils disaient.

Hum! Scrogneugneu! j’étais en pétard!

Je suis arrivé sur Paris, mon collègue me fait, regarde, on voit la tour eiffel (moi j’étais dans mon bouquin, vi, je sais, c tjs le même, et je lis avec parcimonie, mais en l’occurence, « la voyageuse » pendant un voyage, cela donnait un air complice à ma lecture).

Je lève le nez (bon, d’accord, j’pourrais dire ote chose, d’abord je dis et j’écris skejeveux).

Et là, je vois Paris, mille lumières sur la ville et la tour Eiffel, minuscule lampion aux éclats de diamants, superbe, et une lumière intermittente au sommet, tel un phare, un faisceau surpuissant balaie le ciel (suis sûr, même à distance tu l’as vu en le prenant pour une étoile filante!), comme une poursuite dans une salle de spectacle, une poursuite infinie, comme un air de fête de Noël, un air gai.

 

Mais aussi…Faire du ciel le plus bel endroit de la terre.

 

Plus tard, dans mon taxi, suis passé pas très loin, et elle éclatait toujours de mille feux, arogante dans sa tenue de strass et de paillettes, une tenue de soirée de fête, comme un air de St sylvestre, un air gai.

 

 

 

maimequeuejeulesvolet

 

 

Overnight

boston

Des bannières étoilées, un ciel bleu du soir, mais un bleu pastel presque lisse.
Et du rouge, celui du camion avec son échelle, propre, nickel chrome, prêt à bondir.
La spontanéité et la générosité du passager qui suit et glisse les « bucks » manquants pour emprunter la ligne n°1.
Remerciements dans un sourire étonné.
Traversée de Charles river, avec au loin ses bateaux.
Les campus, le mythique MIT, avec une organisation quasi militaire, des chaises pliantes à perte de vue, une estrade, plutôt un podium couvert pour la remise des prix de l’année 2005 (ce vendredi 3 juin), Harvard avec son campus vert dans la nuit bleutée, tout en briques sombres, un rouge brique ;).
Quelques rhododendrons géants, aux fleurs bleues mauves, et des magnolias aux senteurs exquises…

The House of Blues Winthrop St, but definetively closed ! a shame…
Urban outfitters, quelques T-shirts à motifs bleus pour la tribu.
Back downtown! Le petit vendeur de cartes s’est approché pour s’enquérir de notre recherche!
Quincy market, a place to be… Sourire 😉

Quincy market, Faneuil Hall, House of state, un morceau d’histoire de l’union.
Un morceau d’histoire étranglé par des « scrapers » géants.

D’ailleurs ici, tout est trop grand, les limousines qui n’en finissent pas, y a même maintenant le 4×4 limousine, le 4×4 qui n’en finit pas, les colonnes Meurisse trop rondes, les poubelles trop profondes, les halls trop hauts, les gens trop gros, les architectures trop massives, les avenues trop larges, les rues trop rectilignes.

Il manquait des petites choses, des riens, des imperfections, des choses plus bancales, des ruelles tortueuses, des petites choses de travers.

Et puis il manquait comme un guide aussi 😉

Nénuphar Recherche Quetchua pour ceux qui suivent

queshua

Dans le TGV, le plafond semble bien bas, gris, comme un jour de pluie, d’ailleurs il pleut, et les gouttes de pluie filent le long des vitres, comme conduites par je ne sais quel impératif pour rejoindre une destination hypothétique ou encore honorer quelque rendez-vous des plus importants. Elles filent à très grande vitesse, normal dans un TGV me direz-vous!

Oui, mais elles courent à l’opposé du TGV ! C’est vous dire la surprise… Un bref rappel de physique, si le TGV roule à 300 km/h et que les gouttes de pluie glissent en sens opposé à … 300 km/h, eh! bien, vous venez de vous rendre compte que les gouttes de pluie voyagent actuellement à 600 km/h en vitesse relative, et que, par conséquent la SNCF vient de battre son propre record mondial pour un train avec passagers à bord!

Comment çà, les gouttes de pluie ne sont pas des voyageurs! Mais ô combien, ce sont des gouttes de pluie voyageuses.

Je dirais même plus, des gouttes de pluie qui voyagent (nan! çà c’est Dupond dans le couloir qui vient de le répéter).

Des gouttes de pluies voyageuses, comme caresses du vent, qui sait quel sera leur destination, avec beaucoup d’imagination, sur une fleur toute jaune d’un champ de colza (vi, c’est la saison du colza tout jaune), ou alors, par inadvertance, si elle se glisse dans un interstice de la rame, au coin d’une vitre, elle finira gare St Charles sous un soleil taquin (Vi, un TGV çà voyage beaucoup par essence, euh!!! enfin par électricité, enfin, çà voyage pas mal…).

Dites, il s’est arrêté de pleuvoir, je ne sais pas chez vous, mais là dans la rame, c’est fini, le temps est toujours aussi gris mais sans pluie. Alors là! C’est un nouveau procédé à breveter, le sèche-linge ambulant. Je te jure, tu accroches des jolies robes dentelles à peine essorer à la rame, et Pffuuittt, plus rien, micro séchées!!! Les vitres sont nettes, nan, attend! Il reste des micro billes de pluie, les gouttes ont été micronisées, çà c’est le double effet, le premier, la goutte du record du monde, le second, la goutte en mutation génétique (Bof! j’en sais rien, une goutte mutante, c’est sûr).

Tiens, j’avais pas remarqué, mais là maintenant que tout est propre comme un sou neuf (pas terrible la métaphore, disons plutôt comme un verre de cristal, mais un verre de cristal propre, vous voyez ce que je veux dire, nan, normal, vous ne regardez pas au bon endroit, là, c’est mieux, vous visualisez mieux, un verre de cristal nickel, Pffffffffffff!!! nan, pas un verre en nickel de cristal, un verre de cristal net de nœud, vous suivez, moi plus, vous m’avez emmêlez avec vos histoires à dormir debout, un verre en cristal qu’on se voit à travers, vous voyez mieux, ah! voilà çà y est, il fallait une touche narcissique), donc comme la vitre est propre, je distingue un graffiti, NRJ comme Nouvelle Radio Jeunesse, nan, j’ai mal lu, NRQ !!!

 

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