Dans le matin pas encore là, une belle américaine rouge me croise à vive allure.
Avec le décalage horaire, je me suis réveillé à l’aube! il est tout juste 4h30 du matin.
Il n’y a pas âme qui vive, si ce n’est cette voiture que j’observe du coin de l’oeil. Elle ralentit fortement en face de l’entrée d’un immeuble, et j’entends trois bruits sourds, coup sur coup, comme un règlement en règle avec silencieux.
Au pays de l’oncle Sam, j’ai vraiment l’impression d’être dans un mauvais film ! Je surveille avec beaucoup de méfiance le véhicule qui accélère et s’éloigne à vive allure…
Je ne vois rien, en tout cas rien de visible dans la nuit encore très palpable. Je poursuis ma promenade matinale pour goûter le lever du soleil, seul dans l’aube.
J’ai dû marcher une éternité! Sur le chemin du retour, sans même m’en rendre compte, je passe près de l’endroit où la voiture rouge cerise s’était attardée, avec trois coups secs et sourds rappelant à s’y méprendre les règlements de compte mafieux avec armes à feu!
Je distingue trois rouleaux sous film plastifiés qui jonchent sur le trottoir, je m’approche, curieux…
Et je souris! Tu ne devineras jamais !!!
Il s’agissait du « Wall Street » journal qui avait été déposé balancé par le coursier du matin.
Un conte sur un balancage de comptes.