Secrets de polichinelle

polichinelle

 

Ce matin, j’attendais dans la salle d’attente. En fait, j’ai horreur d’attendre… Alors je suis allé prendre un crème au bar d’à côté.
Je me suis installé très confortablement sur un tabouret spartiate et une vaste table de bistrot aussi large qu’une assiette à pizza, un endroit rêvé pour plus d’une heure d’attente Grrrrrrrr !
Pendant que je consommais avec une gourmandise certaine ce café crème (Oui, t’étais pas encore là quand j’ai commandé un grand crème), Mmmhmm ! Cafe di Roma (j’te jure à la gare du Nord !), un rayon de soleil comme sur la lagune !, bref ! une jeune femme s’est installée tout à côté.
Belle, elle resplendissait de beauté, quelque chose d’indéfinissable émanait de cette personne, comme une aura céleste. Elle a commandé un crème et croissant… Le serveur a apporté la commande et a demandé le règlement de l’addition sur le champ.
Elle a du se lever pour accéder à son porte-monnaie, et là, quand elle s’est penchée en avant, une rondeur s’est révélée, juste à peine, une ceinture large et discrète soulignait cette rondeur que je n’avais même pas remarquée, si ce n’est cet air céleste qui sied si bien aux jeunes femmes qui porte la vie.
Elle régla et son regard périphérique sous ses lunettes croisa le mien… Un sourire au coin des yeux gardien d’un secret de vie.
A quoi pensait-elle ?
A ce moment doux qui devait dater tout au plus d’une vingtaine de semaine, un instant de plaisir intense, un moment magique où elle avait décidé de jouer avec les dieux, donner la vie avec l’homme de sa vie.
Non, c’était tout autre chose, un instant de connivence, un secret discret partagé avec l’inconnu de la table d’à côté.
Non, un sentiment de plénitude avec cet air simple et supérieur de la futur mère qui seule sait, ressent, voyage et vit un rêve imaginaire tellement présent.
Oui, c’était çà.
Timidement, passé cette seconde suspensive, je lui fait
« çà fait combien ? ».
Pris hors de son contexte, cette simple question semble tellement incongrue ! T’imagine, la même question à la jeune fille trois tables plus loin ! Mais là non, son sourire devient lumineux et elle me répondit :
« 6 mois tout juste ».
J’enchaîne :
« c’est un premier ?» ;
« non, c’est le deuxième ! ».
« Félicitations ! ».
« Votre premier est un garçon »
« oui » fit-elle avec un air surpris.Enfin ! Statistiquement j’avais une chance sur deux, çà fait peu et beaucoup à la fois (t’es pas obligé de rappeler des lieux communs).
« Et pour le second, vous avez une préférence ? »
« Hum ! Oui, plutôt une filleeeeeeeeee ! » Je souris (il parait qu’au second, ce n’est plus une chance sur deux, je ne suis pas statisticien, mais le premier étant un garçon, je ne me risquerais pas, mais déjà, la probabilité diminue, c’est entre nous, elle a l’air tellement ravie à l’idée…).
« Et le prénom, vous avez déjà choisi ? »
« Oui » fit-elle entre deux bouchées de croissant,
« ce sera Domitille », un air plus que satisfait au coin des lèvres, une certitude.
« C’est très joli comme prénom, nous avons failli appeler ma benjamine comme çà ! » Puis j’ajoute
« et si c’est un garçon ? ». Elle manqua laisser tomber la dernière bouchée de son croissant, visiblement, l’idée la contrariait :
« Euh ! Ce n’est pas encore fixé, mais cela pourrait être Timothée, enfin, on verra bien » Bon, là je ne vais pas lui faire remarquer, mais juste entre nous, c’était aussi le prénom de ma benjamine au cas où elle aurait été de sexe masculin,(tu me fais, ce n’aurait pas été une benjamine mais un benjamin, là t’exagère, comment veux-tu que je t’explique les choses aussi simples) mais là, çà va faire trop, tu ne crois pas, je vais rien ajouter.

Quand même, c’est étonnant ces coïncidences, et puis là, quand même, çà fait pas une chance sur deux !!!

Mais je ne sais pas, une chance sur 1 millions que l’on ait choisi des prénoms identiques…
« Je lui fais et vous voulez savoir ? »
« Savoir quoi ? » me fait-elle interrogative
« Si c’est un garçon »
« Je préfère garder la surprise de l’arrivée d’une fille » répondit-elle malicieusement.
Je lui réponds,
« je peux vous le diagnostiquer, là maintenant ».
Elle me regarde comme un illuminé, les yeux écarquillés, incrédule et ironique :
« ah ! Bon, je voudrais bien voir çà ! »
« Si,si, je vous assure, avec ma montre, je vous le diagnostique avec certitude ».
La curiosité cille à peine au bout de son nez, puis elle finit par lâcher :
« Alors là, c’est la première fois que j’entends çà, chiche » fait-elle
Bien, je me suis un peu avancé, il faudrait une montre gousset, vous savez, le genre Tournesol, mais là, je n’ai rien de tel !
Et son regard insiste avec un air « j’attends de voir », (tu vois ce que je veux dire)
Je gamberge à la vitesse de la lumière (oui, oui, je suis très rapide parfois)… Je défais ma montre bracelet puis je fouille dans mon sac à la recherche de ma souris.
Sous ses yeux ébahis, je fabrique un pendule, avec ma montre accrochée au fil de la souris !
Là, elle s’esclaffe sans retenue, enfin, je crois même qu’elle s’esclaffe avec retenue, c’est te dire son état d’esprit à mon endroit.
Je lui fais :
« Je peux poser ma main, juste là ».
Elle hésite, puis répond par l’affirmative. (Là aussi, la jeune fille trois tables plus loin, de dos, si je lui fais, je peux mettre la main, juste là, je m’en prends une cinglante, tu crois pas !)
« Je pose ma main, sur le côté droit (vi, je suis placé à gauche, c’est pas une recette de cuisine non plus !), et j’attends à peine ».
J’adore les ventres ronds des jolies jeunes femmes, c’est comme une envie irrésistible, si je m’écoutais, je serai un dompteur de ventre rond, un funambule léger au-dessus des ventres arrondis…
« Ah ! » me fit-elle
« elle a bougé ».
J’approche alors mon pendule improvisé, (tu sais, avec ma montre et ma souris). D’ailleurs, après l’esclaffement du début succède une gêne de l’inhabituel, là, au fond du bar, je crois qu’elle regrette vraiment d’avoir accepté et elle se glisserait volontiers dans un trou de souris !
Le pendule ne bouge pas d’un degré.
Du coup, elle reprend contenance en se moquant :
« Pffffffffffff !!! C’est n’importe quoi votre truc ! »
Je réponds :
« Mais non, il faut un peu de temps, vous êtes trop impatiente »
Et puis soudain, sans rien dire (t’imagine toujours la cocasserie de la situation, je me demande encore pourquoi t’es là en train de regarder), mon pendule, je veux dire ma montre accrochée au fil de ma mini-souris que je tiens dans la main au-dessus de ce ventre prometteur, mon pendule donc se met à osciller.
Elle me dit
« alors ? », une étincelle au fond des yeux.
« Ah ! Voyez, vous commencez à y croire ».
« Euh ! Oui, enfin, çà bouge alors… »
« Donc dès que çà bouge, vous croyez aux choses…de la vie »
« Çà dépend des circonstances » lâche-elle, un air sous-entendu. (Et toi, t’avais des sous-entendus aussi… Euh ! je ne suis pas obligé de tout écrire, çà ferait un roman).
« Patience, il faut que le mouvement se stabilise ».
Quelques secondes plus tard, une éternité pour la jeune femme, le pendule improvisé se balançait régulièrement comme un métronome de droite à gauche puis de gauche à droite.
« Alors ? »
Si tu ne le sais pas encore, je te le glisse au creux de l’oreille, si le pendule dit vrai, et il dit vrai, ce sera un garçon, mais comment lui dire, …

c’est malin, on n’a pas idée aussi. D’accord d’accord, mais tout à l’heure, c’était une chance sur deux, avoue quand même que statistiquement… Tu me rétorques, Nan, nan, t’as déjà oublié ! Toi-même tu nous a dis que vu le sexe de son premier enfant, c’était beaucoup moins qu’une chance sur deux. Ah ! Vi ! je vois qu’il y en a un qui suit…(ou une, je ne sais pas).
La jeune femme piaffe visiblement, ostensiblement…
Je lui indique avec beaucoup de conditionnel que cela pourrait être un garçon, un petit « Timothée ».
Puis j’ajoute,
« vous savez, çà fait longtemps que je n’ai pas pratiqué, et puis le pendule improvisé n’est pas vraiment adapté, j’ai une chance sur deux de me tromper ». Chutttttttttt !!! Tu n’es pas obligé dans rajouter dans mon dos.
Elle sourit, un brin pincé.
« J’ai trois mois pour me faire à votre idée, et puis si çà se trouve, ce sera bel et bien une fille ! »
« Hum ! À cette idée comme Timothée ou à une fille comme Domitille »
Elle sourit vraiment, l’annonce vient d’être faite pour un embarquement imminent.
Elle se lève me glisse un « au revoir », et quitte la table avec son secret, un allure céleste dans ces pas !

PS : C’est sûr c’est un garçon, je ne me suis jamais trompé… Aucun hasard, je ne consulte que sur rendez-vous céleste pour des rendez-vous magiques, simplement comme un funambule, toucher les futures étoiles dans un cocon en forme de ballon.

 

Ô voleur !

patin

 

 

Je suis un voleur de couleurs, surtout les plus belles, celles qui rendent la vie en rose, comme les bleus, les orange, les rouges grenat ou les verts les plus tendres.

 

Je suis un voleur de parfums, surtout les plus capiteux, ceux qui rappellent des souvenirs, comme cette aubépine sauvage, ce muguet porte-bonheur ou ce lilas blanc.

 

Je suis un voleur de sons, surtout les plus belles chansons, celles qui me parlent tout bas, comme quelqu’un qui, comme un goût appétissant.

 

Je suis un voleur de mots, surtout les plus doux, ceux qui sont offerts, comme des cadeaux tout emballés dans des journaux froissés.

 

Je suis un voleur de sourires, surtout les plus jolis, ceux qui se dessinent sur tes lèvres quand j’écris, comme une connivence indicible.

 

Je suis un voleur de recettes, surtout les plus improvisées, celles qui ont un air de fête dans ma cuisine, comme pour préparer les repas entre amis.

 

Je suis un voleur d’images, surtout les instants, ceux qui ont quelque chose à dire, comme pour compléter les mots.

 

Je suis un voleur de rêves, surtout les plus beaux, ceux qui sont imaginaires, comme pour m’emmener plus haut.

 

Je suis un voleur de temps, surtout le plus long, celui qui passe et file, comme quand je suis connecté avec toi.

 

Je suis un voleur d’histoire, surtout les plus délirantes, celles qui n’ont pas l’air, comme pour te faire un pied de nez.

 

Je suis un voleur d’étoiles, surtout les plus brillantes, celles qui éclairent mes nuits, comme des lucioles.

 

Je suis un voleur de rires, surtout les éclats, ceux des enfants, comme dans la pièce d’à côté.

 

Je suis un voleur de rayon, surtout les plus beaux, ceux qui éclairent la vie, comme les rayons de soleil, les rayons de lune ou les rayons de jardin.

 

Je suis un voleur de fleurs, surtout les plus jolies, celles qui sont simples, comme le coquelicot fragile, la jonquille printanière, le lilas mauve ou la capucine taquine.

 

Je suis un voleur de sens, surtout les plus incongrus, ceux qui s’envolent, comme le vol de cerf-volant, le vol de l’hirondelle ou de la libellule.

 

Je suis un voleur de secrets, surtout les plus doux, ceux que l’on glisse à l’oreille, tiens approche, je vais t’en dire un top sucré.

 

Je suis un voleur de bonheurs, surtout les plus simples, ceux aux parfums d’inattendus, comme une goutte d’eau sur mes carreaux.

 

Hier, la brigade des lutins gris foncé est venue m’arrêter pour arrêter tous ces vols. Trop c’est trop…

Dans le jargon, la BTGF ou les mouches-poireaux ont fait leur enquête, je dois expier pour tous ces vols à l’arraché.

J’ai été condamné, cela m’a blessé, une partie du butin se trouve sur ce blog. Le blog va donc stopper, le temps de purger ma peine. La BTGF m’a promis quelques voyages carcéraux pour éviter tout contact avec autrui, du bagne de Cayenne, en passant pas les cachots du Quetzals (les plus beaux), les geôles d’Alcatraz, la prison des Doges (vi, en passant, je volerais quelques souvenirs sur le pont des soupirs), les inavouables totalitaires jusqu’en Tchéchénie…

Quelqu’un aurait-il voulu payer la caution, pensant récupérer tous ces trésors amassés que j’aurais refusé, je préfère garder ma liberté et partir en prison dans le pénitencier de la BTGF pour une durée indéterminée. Dans l’histoire des prisonniers de la BTGF, seuls sont ressortis les lutins pour qui une personne avait trouvé la clé… de la porte… Souvent dans le monde imaginaire, entre fée et sirène, entre princesse et elfe, un être magique nul ne sait…

 

PS: Le vaguemestre relève le courrier pour distribution selon un calendrier aléatoire…

 

 

Matin calme

matin

 

Ce matin je me suis levé à l’aurore, tu sais, juste ce moment qui précède.

La nuit était encore là sans être là.

Une lune magnifique, élégante, presque fière qui me regardait.

(Si, si, si, elle ne regardait que moi d’abord! J’ai bien le droit à un côté narcissique hyper dimensionné)

J’étais seul, dans ma cuisine, dehors, le réverbère diffusait une lumière douce, orangée, pâle copie du soleil qui allait se lever.

Dehors, premier gazouillis, juste derrière les volets que je n’ai pas ouverts pour ne pas éveiller la maisonnée, un gazouillis printanier qui accompagne mon café, la tête dans les nuages,

(Vi, vi vi, y a pas de nuages aujourd’hui, mais là dans ma cuisine, au-dessus de ma tête, y a un microclimat).

6h00 déjà! Mince, le taxi doit m’attendre. Hop! Je sors dans le jour encore nocturne.

« le soleil est déjà levé »

« Comment çà chez toi, le soleil est déjà levé ! C’est le décalage horaire, ici, terre de l’ouest, le soleil n’a pas encore montré le bout du bout d’un rayon, ou alors c’est la lune qui éclaire, ou encore un lampadaire».

Départ, le taxi m’attend au numéro 6 !!! Pffffffffffffffff! le 6 n’existe pas dans ma rue, alors t’imagine !

Je ne sais pas toi, mais le taxi c’est une touche d’adrénaline assurée, comme pour te doper, un truc infaillible… De bon matin, le genre de moyen de transport qui te met dans une forme hyper réactive! Bon, heureusement qu’il n’a pas changé de rue, il n’y a pas de numéros pairs dans ma rue,

« C’est pas possible »,

« Comment çà ! Vérifie toi même, ma rue est impaire et puis voilà ! Non mais !».

Départ donc,

« Bonjour madame »

« Un chauffeur de taxi est toujours un monsieur !!! »

« Et bien nan! Ce matin c’est une dame, tout ce qu’il y a de, enfin, une femme chauffeur de taxi, comme un chauffeur, tu vois ?»

« Nan, je ne vois pas vraiment ! »

« tu ne vois pas, tu ne vois pas, t’es pas réveillée toi, t’es encore toute chiffonnée mdrrrrr ».

Direction la gare, un plaisir le matin, je parle pour la dame, un plaisir de circuler,

Euhhhhhhhhhh!!! Je te vois sourire, j’ai dit un plaisir de rouler en taxi dans les rues désertes de la ville, genre seul au monde.

« tu n’est pas seul »

« Ah! La la la la, le chauffeur conduit (vi, ben je vais pas écrire la chauffeuse quand même), le chauffeur qui est une femme conduit et moi je suis seul dans le taxi, seul dans la ville, un sentiment curieux, entre pouvoir et impuissance ».

Tu me dis :

« Faudrait choisir !»

J’ai dit :

« entre , un sentiment « impuivoir » »

Tu me rétorque :

« çà n’existe pas ce mot là »

Je te réponds :

« ce n’est pas parce que les mots n’existent pas qu’il ne faut pas les utiliser, entre pouvoir et impuissance, un sentiment « d’impuivoir » »

« Tiens regarde plutôt, la lune cligne de l’oeil, l’horizon se lève! L’aurore en couleur rose. Dans les prés, un fin manteau de brume, à peine, un voile, tout léger, comme les nuages à l’horizon »

« Faudrait savoir, les nuages c’est dans ta cuisine ou à l’horizon ? »

« Ben, euh! Là, ils sont magnifiques les nuages, juste à l’horizon, regarde au-dessus, comme un écran, un paravent, juste pour que le soleil s’habille, faut pas croire, le soleil il est pudique, il a besoin de s’habiller à l’abri des regards ».

D’ailleurs les nuages le lui rendent bien, maintenant, ils lui font un paravent mordoré, juste là posé au-dessus de la cime des arbres. Les nuages deviennent gris sombres,

Tu souris :

« gris sombre, c’est pas clair »

« tu m’embrouilles avec toutes ces nuances aussi ! »

Je te répète :

« les nuages deviennent gris sombres, attends, je vais te trouver une métaphore comme un mur tout gris par exemple »

« Pfffffffffffffffffff! Tu parles d’une métaphore, t’es vraiment dans les nuages ce matin »

« ah! Tu vois, elle n’est pas si nulle ma métaphore, c’est exactement çà. »

« Tu vois mieux là!, un nuage gris sombre avec dans le dos une lumière intense que tu devines à peine, juste à la lisière, comme une découpe au chalumeau »

« N’importe quoi, tourner le dos à la lumière, je croyais que c’était un paravent… »

« Vi, vi, t’as raison, mais comment décrire l’envers du décor, attends, je traverse l’horizon »

Le soleil de face cette fois-ci, tout nu en train de s’habiller.

« Mmmhmm !!! »

« Comment çà Mmmmhm, tu vois rien, je te rappelle, t’es de l’autre côté du paravent, bon, je poursuis »

« Le soleil, tout nu, derrière son paravent, en train de s’habiller découpe un raie de lumière à la frange d’un paravent de nuages presque transparent

(n’importe quoi, je croyais que c’était gris sombre, vi, ben de ce côté-ci c’est transparent, tu t’es jamais habillée derrière un paravent, çà se sent, quand tu es derrière, t’as toujours l’impression d’être visible, d’ailleurs, cela ne s’appelle pas un paraforme mais un paravent 😛 »

« vi ben toi non plus, t’as jamais dû utiliser un paravent »

« grrrrrrrrrrrrrr!!! attends, je te fais une métaphore, c’est comme un rideau accroché à la fenêtre, à l’intérieur, tu ne vois rien de ce qui est à l’extérieur, en revanche de l’extérieur, tu peux voir tout l’intérieur (comment çà c’est l’inverse, mais t’as décidé de me contrarier ce matin… je t’assure, quand il fait sombre au dehors et qu’à l’intérieur tu as invité la fée électricité, du dehors les rideaux sont transparents, mais du dedans, totalement opaque gris sombres). Bon, finalement, c’était mieux de l’autre côté, comme quoi entre voir et deviner, il vaut mieux deviner les formes 😉 ».

 

Mince, on arrive dans la ville !