Mauvaise humeur

horloge

 

Ce matin, un mal de tête bourdonnant, déambulant dans les allées de mon hypermarché, j’entends au débours d’une gondole, l’oreille distraite, que ce week-end nous passons à l’heure d’été!!!

Pfffffffff!!! déjà que je n’ai pas encore senti le printemps… Parler d’heure d’été et de week-end raccourci alors que je manque de sommeil après une soirée un peu tardive, franchement, çà m’a mis de mauvaise humeur…

 

 

L’heure H

Rire, je remonte ce billet (Octobre 2004) le plus visité sur mon blog (dixit les stats de blogspirit) ! Interpellé, je le relis, et de constater que l’histoire d’O est un véhicule très porteur. 

Je souris encore à l’idée de l’internaute assoiffé qui tombe sur ce texte limpide comme l’eau!

🙂 ))))))))))))))))))

medium_h8.2Kikou,

H, la huitième lettre de l’alphabet, d’où son nom ou vice versa.

En fait on ne sait pas très bien quelles sont les origines de « huit ». Une histoire d’O. Cela s’est sans doute passé au moyen-âge. Des moines de la confrérie de l’huisserie, fervents défenseurs de la langue d »oïe » ont promu le « huit » en remplacement de « octo » en langue d’oc. En effet, octo rappelait beaucoup trop dans sa consonnance la langue d’oc. Il fallait donc trouver une nouvelle appellation.

Le choix premier avait été conduit par le heurtoir de l’huis de leur confrérie qui avait la forme d’un huit, une double boucle, huis, huis, octo, le H étant déjà la huitième lettre de l’alphabet, le huit était né.

Cette histoire d’O du huit ou comment passer de la lettre « O »cto à la lettre « H »uit avait été corroborée par le seul moine alchimiste de la confrérie qui au fond d’une cave laboratoire avait découvert que le H valait deux O, H2O, une vraie histoire d’eau. Lors du chapitre décisionnaire, un 8 octobre de l’an 888, le huit prenait définitivement sa place en langue d’oïe, les 88 moines de la confrérie de l’huisserie ayant adopté cette appellation à l’unanimité.

Depuis ce temps, le H défraie cathodiquement la chronique.

Il accompagne les moments inopinés, souvent joyeux, Hourra!, Hip! Hip! Hourra!.

Le « H » en se plaçant en tête de tous ces mots marque de son empreinte les interjections du quotidien. D’ailleurs, elles sont tellement nombreuses.

Ah! Ah! Ah! Le rire hilarant, Hi! Hi! Hi! Pour un sourire en catimini, un rire coquin, malin, Oh! Pour le sentiment de surprise, Hue! Pour diriger sa monture, Hugh! pour le salut indien, Hou! Hou! Pour alerter le passant… Hum! Hum! Hum! Pour des moments plus secrets!

Bref! Vous l’avez remarqué, le « H » ponctue sans le savoir votre quotidien.

« H » aspiré ou « H » muet, la huitième lettre de l’alphabet a ses mystères, une subtilité de l’oralité, à peine perceptible!

A l’écrit, il est souvent plus rare, d’ailleurs sa calligraphie embarrasse nombre d’écoliers sur les bancs des classes, et vous, la calligraphie du « H » en belles cursives, avec pleins et déliés. Je ne vous ferai pas une démonstration avec cet outil virtuel!

En parlant du quotidien, le « H » s’affiche, dans la rue, synonyme de lieu de soin, mais aussi de lecture, le relay « H ». Certains, mal informés pourraient penser qu’on y commerce du « H ». Tiens! du « H », mais qu’est-ce donc, du hashish comme dans un poème de Baudelaire, de l’héroïne, produit opiacé? Je ne sais, en revanche le relay « H », c’est un lieu de passage, dans les halls de gare, les halls d’aéroport, un lieu où des voyageurs pressés achètent un bout de lecture avant de partir.

Entre journaux et magazines, presse spécialisée et presse quotidienne, presse masculine et presse féminine (tiens! çà existe!!!), Entre guide vert et guide hachette, entre collection poche et bandes dessinées, entre Goncourt et Renaudot, un lieu de l’écrit.

Un lieu Hchement bien 😉 On y fait ses emplettes dans l’instantané, la spontanéité.

hi hi hi!!! :P!

Bisous Hanneton