Histoire de cerf-volant

cerfvolant

C’est un morceau de ciel avec des nuages blancs couleur de neige, un couvercle en forme d’hémisphère.
Un immense globe avec des lutins dedans, quelques fées. Donc un globe avec des nuages au-dessus, évidemment.
Il est trop grand, souvent. A l’intérieur il y a un cerf-volant. Vi. Un cerf-volant. Quelle idée de mettre un cerf-volant dans un globe aussi grand.
Au milieu de cette immensité, ce matin se dessinaient des gazouillis, maladroitement, comme on dessine des gribouillis au fond de la classe quand le cours n’enthousiasme plus l’esprit, une éclaircie dans l’embrouillamini du cerveau devenu trop lent.
Pour aller où ? Rêver un peu sous le firmament? Sombrer dans ses pensées? Ca a quelque chose de tragique, ou nostalgique, ou même peut-être romantique, un gribouillis perdu au coin d’une feuille de brouillon qui n’existe pas encore…
Ne reste que le ciel bleu ouaté de blanc, un morceau de papier blanc noirci. Je le regarde de temps en temps. C’est jolis tous ces petits tracés, une nouvelle forme de pointillisme, une seule couleur et pourtant un arc-en-ciel en forme de pont entre la feuille et les nues.
Et puis tout s’anime, avec un cerf-volant.
Alors je lève le nez et je me demande quoi dessiner, quel rêve, quelle destinée? Et d’abord pourquoi il tourne toujours en rond? Une drôle d’histoire pour un cerf-volant.
Un morceau de rêve à lui tout seul, ce cerf-volant au coin d’une feuille… çà a quelque chose de pathétique.
Aujourd’hui pour la première fois j’ai remarqué qu’il s’envolait au gré du vent, comme les gazouillis portés par la brise. Il n’a pas l’air de vouloir s’envoler vraiment, mais il porte mes rêves au-delà de l’horizon.

Comme…

Comme

Comme-ci, comme-çà
Comme l’eau insaisisable
comme le soleil ardent
comme une étoile brillante
comme l’air libre
comme l’hirondelle si vive
comme la plume légère
comme le feu de braise
comme bisous du soir

doux comme un sourire
beau comme la vie
bleu comme un café noir
sensuel comme le plaisir
éphémère comme la nuit
taquin comme un lutin du soir

Halloween sur la ville

aubade
Vi, vous n’allez pas le croire.

Dans ma ville, après le passage d’Halloween, la sorcière est partout, sur tous les murs.

Elle se déguise à chaque fois dans de nouvelles tenues, et à chaque coin de rue, c’est un nouveau visage, un nouveau costume!!!

Pffffffffffff!!!

Tout çà pour que l’on ne la reconnaisse pas…

Inventive en plus, des poses toujours différentes pour séduire de jeunes proies.

Ah! la la …

Un détail, en filigrane, sur chaque affiche, 9 lettres.

Pas celles d’Halloween, (h a l l o w e e n ) non, non…

C
H
A
N
T
E
L
L
E

Si vous la croisez, dite lui, je l’ai reconnue, sous son déguisement!

🙂